Chapitre 13
En repliant sa carte, Ro An ressentit une vive douleur à la main droite. Elle se rappela l'avoir mis dans le feu. Akuma s 'étant éloigner avec la torche, elle ne vit pas si elle était gravement blessée. Elle l'entoura donc d'une bandelette tremper dans de la graisse. Le bandage terminé, elle monta sur son cheval, mis Tomoya devant elle et prit les devants.
Le lendemain matin quand le soleil se leva, ses rayons eurent du mal à percé l'énorme nuage noire qui s'étendait sur des kilomètres. Ils croisèrent quelques villageois affolés. Les gens abandonnés leurs maisons pour partir dans des contrés éloignés.
Cela faisait presque 2 jours qu'ils étaient à cheval s'en s'arrêtaient, sauf pour leurs besoins vitaux, quand Ro An s'écroula sur le sol. Tomoya tira sur la bride et appela les autres qui étaient à une dizaine de mètres d'eux. Akuma sauta de son cheval et s'agenouilla près de Ro An.
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Ro An? Qu'est ce qu'il y a ?
Il lui tapota les joues énergiquement. Il lui retira sa capuche et ses bandages de son visages.
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Elle est bouillante, dit il. Elle doit avoir de la fièvre.
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Tout à l'heure nous avons croisé une mare, dit Hamako.
Akuma prit Ro An dans ses bras et la porta jusqu'au bord de la mare. Hanako trempa un tissus dans l'eau et le posa sur le front de Ro An. Celle ci battit des paupières et ouvrit difficilement les yeux.
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Qu'est qui ce passe? Demanda t'elle faiblement.
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Tu t'es évanoui. Et tu es tombé de cheval, lui répondit Akuma.
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Tu as mal quelque part Ro An? Demanda Tomoya.
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Ma main.
Hanako lui défit doucement son bandage. Tout le monde frissonna en voyant l'étendue de la blessure: la main avait gonflé pour prendre un aspect de fruit blette, la couleur tiré sur le jaunâtre.
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C'est infecté.
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Il faut vite trouvé un hakushi.
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Il doit certainement avoir un village plus loin, nous avons croisé des gens.
Akuma monta avec Ro An à cheval et ils repartirent.
Ils arrivèrent à un village. Les villageois se tenaient tous sur la place et semblaient tenir une sorte de conseil.
Akuma descendit du cheval et tapa sur l'épaule de l'homme le plus proche.
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Excusez moi y a t'il un hakushi dans ce village?
L'homme ne lui répondit pas, il semblait absorbé par les propos que déclamait un homme.
Akuma réessaya avec une femme.
Celle ci se tourna vers lui.
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Il y en avais un mais il est parti il y a 2 jours.
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Il est allé voir un malade?
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Pas vraiment non, il est parti définitivement. Et nous sommes tous près à faire la même chose. Vous voyez cet homme, dit elle en montrant l'homme, c'est notre shichou. Il y a 4 jours un matin, nous avons découvert ce nuage dans le ciel. Depuis les animaux ont fuis...Notre shichou veut qu'on fasse pareil. Pour lui tout ça n'augure rien de bon. Mais avec la guerre et tous ça, c'est difficile pour nous les fermiers de laisser nos terres à l'abandon.
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Je comprend mais ma compagne est gravement blessée, il faudrait qu'elle voit un hakushi.
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Il y a un vieux qui habite pas loin du village dans les bois. Aller le voir, on le dit sen'nin' . Il n'est pas là aujourd'hui et à mon avis il ne voudra jamais partir.
Akuma la remercia et reparti rejoindre les autres.