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Chapitre 25 Oeil

Chapitre 25


Yulia avait laissé les jumeaux chez ses parents. Maintenant, elle conduisait une Opel blanche sans prétention. N'attirons pas l'attention lui avait dit Liam, mais elle aurait bien aimé conduire une voiture plus classe. Assis sur la banquette arrière Liam et Pia étaient en train de revoir les plans de la main de Sakamoto. Hidekazu lui était perdu dans la contemplation de la mer.

Ils avaient mis au moins 1heure et demie à faire le trajet Bordeaux/ Ile de Ré.

  • Ou est sa maison exactement?

  • La Couarde. Une villa au bord de la mer.


YULIA

Enfin, nous avons fini de traverser le pont et nous roulions enfin sur la terre ferme. Plusieurs panneaux m'indiquèrent la direction à prendre. Au bout d'une demie heure, nous nous arrêtâmes sur la place du marché de la Couarde. On décida de laissez la voiture et de continuer à pieds. UN badaud nous désigna du doigt un chemin, qui donnez d'après lui sur une villa appartenant à un bridé.

A mesures que nous avancions le chemin devint de plus en plus sablonneux . L'air iodé me fouettait le visage, créant encore plus de nœuds dans ma chevelure. Entre 2 pins, je vis la mer. La plage était déserte. Liam me fit un signe de la main. Je m'accrocha.

  • Il y a un portail.

Je le vis à mon tour. Haut et de couleur sombre. Prolongeait des deux côtés par un mur de 2 mètres en briques.

  • Il n'a pas l'air d'avoir de caméra.

Ce qui nous empêcha pas d'avancer avec précautions. Quand nous furent tout contre le portail,  Pia sortit un clef passe partout et la fit tourner dans la serrure. Le portail s'ouvrit sans un bruit.

J'entrais avec Liam et Pia. Hidekazu resta dehors pour monté la garde.

La villa était typique de l'Ile de Ré. Blanche aux volets bleus. Quelques roses trémières poussaient ça et là.

La porte d'entrée était ouverte. Du seuil j'entendais que quelqu'un regardait les infos du soir. Quelques râlements me parvint. Je fit signe aux autres que nous pouvions avancer. Pia prit un couloir sur la droite et Liam celui de gauche. Je continuais donc ma route. Les murs que je longeais étaient n'avaient aucunes décorations. A chaque portes que je croisais je plaqué mon oreille dessus mais aucun me venait des pièces. C'est alors que j'entendis un couinement. Faible. Il recommença moins de 30 secondes après. Et encore. Il semblait venir de dehors. Je poussait donc délicatement la porte et me retrouvait au bord de la mer.

  • Qui es tu? Me demanda une petite voix.

Surprise, je regardais la balancelle. Une fille d'une dizaine d'années y était assise. Elle avait de longs cheveux blonds raides, un visage pleins de tâches de rousseurs et de grands yeux verts. Elle était vêtue comme les enfants au début du siècle dernier. Une robe longue pleines de dentelles, des collants de soie et des souliers vernis. Sur ses genoux, elle avait assis une poupée et a ses pieds était couché un loulou de Poméranie. A l'odeur qu'il dégageait je compris qu'il était mort depuis des jours.

  • Mademoiselle, ce n'est pas très polie de ne pas répondre à une question. Surtout quand celle ci est simple. Qui es tu?

Je ressenti comme une menace dans sa voix.

  • Je m'appelle Yulia Louri.

  • Oh, c'est donc toi qui a blessé mon pauvre Rio.

Je la vis tirer sur la laisse du chien. Le cadavre se souleva un peu, la traction trop forte détacha la tête de l'animal. Celle ci roula sur elle même et stoppa dans le sable.

Je retins le gémissement de dégoût qui me vint aux lèvres.

La fille, elle regarda tout cela froidement. Elle lâcha la laisse, celle ci tomba en petit tas sur le sable.

Elle se leva de la balancelle et fit un pas vers moi. Sans m'en rendre compte je reculais d'un pas.

  • Et toi, qui es tu?

  • Hortensia.

  • C'est un très jolie prénom.

  • N'est ce pas? La première fois que je l'ai entendue, il a sonné comme une musique à mon oreille.

Elle fit une pirouette sur elle même, transporter de joie.

Je commençais à douter de son état d'esprit. Elle s'arrêta et me fixa, l'air soudain furieux.

  • Tu sais, je ne t'aimes pas!!

Dans un élan de chat, elle me sauta dessus et m'entraina avec elle. Je me retrouvais par terre, le corps à moitié sous l'eau. Me redressant sur les coudes, je recrachais une gerbe d'eau salé. Je la vit revenir à la surface, dégoulinante. Des mèches de cheveux blonds lui recouvraient le visage. Elle m'agrippa par mes cheveux et me maintint la tête sous l'eau. Je me débattit violemment. Elle me relâcha. Quand j'eus fini de recracher toute l'eau de mes poumons, je la vis qui se tenait le bras gauche. En me débattant, je lui avait briser le coude et son bras faisait des mouvements impossible.

C'est alors que j'entendis des cris venant de la plage. Je vis Hidekazu s'approchait de moi.

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