Chapitre 15
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Comment pouvez vous rester aussi calme? Demanda Akuma au vieil homme.
Autour d'eux, les siamoises et Tomoya s'empressaient à rassembler leurs affaires.
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Et bien, je ne peux rien y faire.
Imo continuait à faire une pommade avec quelques racines et des feuilles.
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Akuma, s'écria Hamako, il faut partir d'ici!! ma soeur et moi on ne tient pas à finir cuites!
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Calmez vous, nous sommes à 1 jour de marche du volcan. On aura le temps de s'échapper.
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Faut partir d'ici...
Ro An s'assit maladroitement sur sa couche. Tous la regardèrent surpris.
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Ro An ! Tu vas bien, s'écria Tomoya en s'asseyant près d'elle.
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Je me sens mal et j'ai la main toute engourdie.
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Si tu nous prévenais à chaque fois que tu reçois des blessures, on en serais pas là, fit Akuma, tu te rends compte combien ton état nous ralentis? Et en plus, je suis sûr que tu ne peux plus tenir ton épée!!
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Akuma!! ne sois pas si rude!! s'écria Hanako.
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Il a raison, je suis désolée.
Imo profita de cet instant de calme pour s'approcher de Ro An.
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Montrez moi votre main.
Il posa avec douceur une crème verdâtre dessus.
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Il faudrait vous reposez encore.
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Nous ne pouvons pas restez ici.
Ro An se leva en chancelant et ouvrit le volet de l'unique fenêtre. Le ciel était tellement noir que le soleil avait du mal à percé.
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Vous voyez ce nuage, il est fait de cendres volcanique. C'est assez léger, c'est pourquoi pour l'instant cela reste dans l'air, mais bientôt ça tombera comme de la pluie et ça recouvrera tout et ça nous empêchera de respirer. Et il risque aussi d'avoir des chutes de roches. Nous devons partir vers la mer.
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C'est à plus de 5 jours à cheval!
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Nous devrions y aller ce soir.
Elle attrapa son kimono et le mit difficilement sur ses épaules.
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Bougez vous, fit elle en voyant que personne ne réagissez.
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Nous allons chercher de l'eau, fit les siamoises en attrapant les gourdes.
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Vous allez venir avec nous, dit Ro An à Imo.
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Je ne peux quitter ma maison. Je vous l'ai dit.
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Ce n'est pas une demande mais un ordre. Ce qu'à dit Akuma tout à l'heure était vrai, je me blesse souvent et nous n'avons pas souvent un médecin près de nous.
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Je suis désolé. Je vous donnerai tous les bandages et médecines que vous voudrez mais je ne peux vous accompagnez. Je suis un ermite et si c'est ainsi que dois ce terminer ma vie, et bien qu'elle finisse ainsi.
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Vieil homme, ne me met pas de mauvaise humeur, fit Ro An en pointant vers lui son épée tenue de la main gauche.
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Vous savez très bien que je peux vous faire lâcher cet épée d'une pichenette.
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Ne soyez pas si sûr de vous, contrairement à ce que pense Akuma, je suis ambidextre. J'ai passé 2 années de ma vie à apprendre à me battre avec cette épée, je pourrais même me battre avec si j'avais les deux bras cassés.
Convaincu le vieil homme soupira et se leva. Il se alla préparer un sac.
Ils furent près à une heure avancé de la nuit. Ils ne voyaient pas le nuage mais ils le savaient là, menaçant au dessus de leur tête.
Imo ramena de derrière sa maison un cheval à la robe blanche sale. Il avait l'air un peu sauvage avec sa crinière emmêlé.
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C'est un vieux compagnon. J'ai beau lui avoir rendu la liberté, il n'a jamais voulu me quitter.
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Très bien, nous sommes près pour le départ.
Ils repassèrent pas le village mais il n'y avait plus personne, les quelques courageux qui avaient décidé de rester avaient pris la fuite en voyant le nuage devenir de plus en plus énorme.