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  • Chapitre 10 EDO

     

    Chapitre 10


    • Tu es de la famille royal?!! Pourquoi tu ne m'as rien dit?! Est ce que le maître est au courant?!

    • Parle moins vite, fit Akuma.

    Il avait le menton qui reposait dans une main, le coude sur une petite table. Il grignotait des gâteaux. Il avait un air blasé et ennuyé.

    • Mais mais...

    • Il est vrai que je suis de la famille royale. Pour être précis ma Mère était la soeur de l'Empereur. A la mort de celle ci mon Père et moi avons vécu dans ce château. J'ai été élevé avec Kinaki par la Reine mère. Jusqu'à ce que ma grand mère paternel m'emmène avec elle.

    • Pourquoi?

    • Je ne peux pas vivre avec la famille royale. Je suis un enfant maudit. A ma naissance, j'ai tué ma Mère. Le reste....

    Il se tut songeur.

    • Euh et tu t'entendais bien avec Kinaki?

    • J'ai passé mon enfance avec lui. Mais il n'a pas beaucoup changé.

    • Excusez moi.

    Une jeune servante avait ouvert la porte.

    • Veuillez me suivre s'il vous plait. L'Impératrice désire vous voir.

    Akuma se renfrogna, il se leva et secoua la tête quand Ro An voulut le suivre.

    • Reste ici, j'y vais seul.

    • Son Impératrice veut aussi voir la Gaijin.

    • Très bien. Ro An reste près de moi.

    Ils suivirent la servante le long d'innombrables couloirs, quand enfin il arrivèrent devant une porte somptueusement décoré. Deux gardes la gardait. Ils lancèrent un regard à Ro An mais restèrent coi.

    La porte s'ouvrit poussés par deux charmantes jeunes filles. Après avoir refermé la porte après leur passage, elles retournèrent se placés de chaque côté d'un trône. Dans celui ci était assis une femme d'un certain âge. Ces cheveux gris était coiffé de façon compliqué et elle portait une tenue d'une rare élégance. La vieillesse avait épargné son visage et on voyait qu'elle avait été dans sa jeunesse d'une grande beauté.

    • Shiraha sama.

    • Je te reconnais bien là, Akuma no Kodomo. Toujours a m'adressai la parole avec familiarité.

    L'Impératrice fit claqué ses ongles contre la pierre précieuse de son collier.

    • Voyons si je vous appelez grand-mère, je ne pense pas que vous apprécierai.

    • Il suffit. Je n'aime pas beaucoup que tu me rappelles notre lien de parenté. Cela me donne la migraine.

    Ro An vit que l'Impératrice la regardait.

    • Alors c'est elle, la Gaijin que Kinaki veut prendre comme concubine? C'est vrai qu'elle est belle.

    • Voyons Shiraya sama, vous n'allez pas cédé à un caprice de votre fils. Que va dire le peuple?

    • C'est à mon fils ainé de pensait au peuple. Mais il est vrai que je ne peux accepter cela. Je devrais donc faire appliquer la loi.

    • Et si vous nous laissez continuer notre voyage? Je vous promets de ne plus mettre les pieds dans ce château les reste de mon existence.

    • Ce serai un marché équitable. Et qui te laisserai la vie sauve. Ton Père n'a t'il pas juré qu'il te tuerai la prochaine fois qu'il te verrai?

    • Je n'ai jamais cru aux promesses de mon Père. De toute façon, il ne sait pas que je suis là , n'est ce pas?

    Elle lui adressa un sourire narquois.

    • Vois tu, Akuma. En souvenir de ma fille, je n'ai pu m' empêcher de le lui révéler. Il ne doit plus être loin maintenant.

    Akuma se releva entrainant Ro An avec lui.

    • Et bien, je pense qu'il est temps de prendre congé.

    Et ils partirent en courant.

    • Akuma!! je ne peux pas rester comme ça!! On va me remarquer tout de suite quand on sera dehors!

    • J'ai laissé nos affaires dans la chambre!! Il faut qu'on y retourne!! In'ki no Shinai est là bas aussi.

    • Tu as pu la prendre?

    • Je l'ai plutôt entortillé dans une couverture. Il n'y a que toi et Sei qui peuvent la touchée.

    Ils arrivèrent enfin dans la chambre.

    • Prends les affaires, tu t'habilleras dehors quand on sera loin.

    • De quoi as tu peur?

    • De mon Père!!! J'ai bien que pour une fois il veut vraiment tenir une promesse.

    Ils déboulèrent dans un grand jardin. Sur le pont qu'ils allaient traversé se tenait quelqu'un.

    C'était un homme recouvert d'une cuirasse. Il portait sur le visage un masque représentant la face d'un démon.

    • Prépare toi Akuma.

    • C'est pas vrai. Il connait le palais et les alentours par coeur. Il savait qu'on allait passer par ici.

    • C'est ton Père?

    • Oui.

    • Pourquoi est il habillé en samouraï?

    • Disons qu'il est devenu un peu fou quand ma Mère est morte.

    • Il veut vraiment te tuer?

    • Qu'est ce que tu crois? Toute la famille me déteste parce que j'ai tué ma Mère.

    • Tu vas l'affronter?

    • Je n'ai pas d'armes. Et il vaut mieux pas que tu le combattes. Je connais ta malédiction.

    • Mais alors que vas tu faire?

    • Je suis un reibai.

    Il s'accroupissa et ferma les yeux. Ro An ne l'avait pas souvent vue dans cette position. Mais les rares fois où cela arriver, elle savait que ça finissait plutôt mal pour la personne visé. Les esprits n'aiment pas faire les choses à moitié.

    • Akuma arrête!!! J'ai un autre moyen.

    Elle fouilla dans les affaires qu'elle portait et sortit une petite boite.

    • Mais qu'est ce que tu fais?demanda Akuma.

    Elle ouvrit la boite avec le pouce et appuya à différents endroits.

    Akuma vit une lueur en sortir puis des mots apparurent sur la petite vitre.

    • Bouche toi les oreilles.

    Le son qui sortie de la petite boite fut assourdissant. On aurait dit le bruit de l'orage.

    Le père d'Akuma de surprise dérapa et tomba hors du pont.

    • Mais qu'est ce c'est?

    • C'est mon portable. Il ne reste plus beaucoup de batterie mais c'est assez pour mettre en route la fonction son. Sinon ce bruit, c'est l'embrayage d'une mobylette.

     

  • Chapitre 12 OEIL

    Chapitre 12

    Yulia regarda la piste d'atterrissage et soupira. Elle avait à peine eu le temps de téléphoner à Hidekazu pour lui confier la garde de Leiko et Kinshige avant que Sumie Harue ne la pousse dans un jet privé. Direction la France. Et maintenant, elle était là à regarder par le hublot, la voiture luxueuse qui l'attendait près du hangar, elle ne doutait plus sur l'identité du mystérieux "Maître" de Sumie Harue.
    Après que l'avion soit totalement immobilisé et après avoir reçu les salutations des membres de l'équipage, elle descendit de l'avion précéder de Sumie Harue, celle ci lui ouvrit la portière côté gauche.
    L'intérieur de la voiture était sombre ce qui n'empêcha pas Yulia de lançait un regard noir à la personne assis à l'intérieur. Celle ci émit un petit rire et lui fit signe de s'installer.

    • Bonjour Yulia.
    • Bonjour Père, répondit elle en s'installant en face de lui.

    Son père la regarda en souriant. Il n'avait pas tellement changé depuis la dernière fois, toujours un physique de trentenaire malgré ses 190ans.

    • Maman va bien?
    • Hum, oui. Elle vient de passer ses vacances à Prague. Elle a eu son lot quotidien de jeunes garçons.

    Il s'exclaffa, Yulia, elle fit la grimace. Elle savait parfaitement ce qui était advenu de ses jeunes hommes.

    • Et toi, toujours au lait fraise?
    • Oui, c'est un parfait substitut.

    Son père renifla pour montré son dédain.
    La voiture ralentissa un peu, Yulia jeta un regard par la fenêtre.

    • Bordeaux.
    • Oui ta mère veut faire quelques boutiques avant d'aller dans notre maison en Normandie.

    La voiture s'arrêta, le chauffeur se dépêcha de leur ouvrir la porte.
    Sumie Harue les attendaient près de la porte d'entrée. Yulia la désigna d'un geste à son père.

    • Ah! Sumie! C'est mon fidèle bras droit. Je l'ai envoyé te surveiller.
    • Me surveiller?! Père je suis assez grand pour...
    • Tu as manquer te faire enlever Yulia, l'interrompit son père.

    Ils pénérèrent dans un immense salon en pierres blanches. Un ensemble de canapé en cuir noir trônait au centre de la pièce. Sur le plus grand des canapés était négligemment allongé une élégante femme aux longs cheveux blonds. Elle était occupé à tourner les pages d'un magazine de mode. Elle leva les yeux vers eux quand ils dépassèrent le seuil de la porte. Son oeil normal d'un vert d'émeraude étincela de joie. Elle se leva avec prestance et entoura Yulia de ses longs bras d'un blanc laiteux.

    • Yulia! Ma chérie!
    • Bonjour Mère!
    • Voyons ma chérie! Appelle moi maman!

    Yulia leva les yeux au ciel, elle connaissait assez le caractère lunatique de sa mère pour ne pas faire cette bourde là.

    • Ca va, ma chérie, lui demanda son père.
    • Gregor, ta fille à fait un long voyage depuis le Japon, elle est sûrement fatiguée!
    • Non, Mère, ça va très bien, j'ai dormi durant le voyage en avion. Est ce que je peux utiliser le téléphone?
    • Mais bien sûr, ma chérie!! Ce n'est pas une prison ici!! s'exclama sa mère, je vais aller demander à notre femme de chambre de préparer notre meilleure chambre!!

    Yulia regarda sa mère disparaître dans la pièce attenante. Son père s'installa dans un fauteuil.

    • Il y a un téléphone dans le bureau, lui dit il, Sumie va t'y emmener.

    Sumie Harue l'emmena juste devant une porte en bois noir. Yulia l'ouvrit et soupira.

    • Mes parents aiment toujours autant le luxe, pensa t'elle.

    La pièce contenait deux immenses bureaux en pierre, les rideaux des immenses fenêtres étaient fait en brocart rouge.
    Désespérée elle souleva le combiné du téléphone et tapa le numéro.

  • Chapitre 5 Eden

    Chapitre 5


    Isael s'étira sur son fauteuil et regarda les autres descendre les marches en discutant entre eux. Elle n'avait put s'empêcher de s'endormir pendant le dernier cours de la journée. Elle se rappela soudainement, qu'elle devait voir Hayden, et fourra sans ménagement ses papiers dans son sac.

    Elle partie en courant vers le bâtiment nord. Hayden lui avait indiquer que c'était son dortoir.

    Elle attendit en regardant le ciel devenir de plus en plus rose à mesure que le soleil se coucher.

    • Toi!! Ce n'est pas la peine d'attendre ici!

    Isael reconnut la voix et se renfrogna. Xyu la regardait à quelques pas d'elle, les bras serrer sur sa poitrine.

    • Tu attends quelqu'un?

    • Oui.

    • Si c'est Hayden, tu peux toujours attendre!! L'université à envoyé les Etoiles de Kin faire une mission.

    Xyu lui lança un dernier regard et s'en alla.

    Isael regarda le bâtiment. Ainsi Hayden n'était pas là. A moins que ce fut une ruse de Xyu pour qu'elle s'en aille. Elle s'approcha lentement du bâtiment en respirant lentement. Ses narines se dilatèrent gracieusement. Elle capta soudain l'odeur d'Hayden. Elle venait d'une fenêtre du 3 éme étage. S'apercevant que le gardien la surveiller, elle recula et se cacha derrière une haie.Là, elle put regarder la fenêtre avec plus d'attention. Elle était entrouverte. D'un bond prodigieux, Isael en atteint le rebord et pénétra dans la chambre. Elle s'assura que personne ne l'avait remarquer dans la rue et referma la fenêtre. La chambre de Hayden était plutôt sobre. Peinte en beige. Il n'y avait qu'un seul lit. Hayden comme les autres membres de son équipe devait avoir droit à une chambre individuelle. Au milieu de la pièce se tenait une petite table basse. Isael fit quelques pas vers le bureau. Il n'y avait rien à part l'ordinateur, elle regarda de nouveau la chambre avec plus d'attention. Rien aucune décoration. Aucun objet personnel. Isael pénétra dans la salle de bain. Sur le lavabo, il n'y avait que sa brosse à dents et son dentifrice. Le reste était ranger avec soin. Elle retourna dans la chambre et s'asseya sur le lit. Lui aussi était fait avec un soin tout militaire. Aucun faux plis.

    Isael ouvrit le tiroir de sa table de nuit. Dedans, il n'y avait rien à part un stylo et un magazine de mots croisés. Elle referma en soupirant. Elle savait qu'Hayden n'avait aucun souvenir mais il aurait pu amasser des choses au court des 2 ans qui suivirent leur rencontre. Prit d'une inspiration soudaine , elle pencha la tête sous le lit et ramena un livre. Elle le feuilleta, c'était un livre d'images qui représenter la nature. Elle se coucha plus confortablement dans le lit et commença à le regarder. Sans qu'elle ne s'en rende compte, elle s'endormit.

    Elle fut réveiller par un bruit sourd venant du couloir. L'intérieur sombre de la chambre la désorienta jusqu'à ce qu'elle se rappelle qu'elle était dans la chambre d'Hayden. Elle retint son souffle quand elle entendit le bruit d'une clef dans la serrure. Hayden rentrer!! Sauf qu'elle entendait quelqu'un d'autre parler. Si on la découvrait ici, elle risquait d'être mise à la porte. Elle glissa hors du lit et se cacha sous le lit. La porte s'ouvrit au moment ou elle rabattit un pan de la couverture.

    Elle vit 2 paires de jambes entrer dans la chambre. Un sac de tissus tomba sur le sol avec un bruit métallique.

    • Tu ferais mieux d'aller à l'infirmerie. Tu veut que j'appelle Gill ou Sona pour qu'elles t'accompagnes?

    • Non merci, Rugus. Ça va bien. Le sang a arrêter de couler.

    • Si tu le dit. Repose toi bien!! Demain tu auras certainement un jour de repos!!

    Le dénommé Rugus sorti et claqua la porte derrière lui.

    Isael vit Hayden s'assoir par terre à côté de la petite table. Il regardait avec attention son bras gauche. Isael y vit une tâche rouge. Elle voulut sortir quand elle vit Hayden se relevait et commençait à se déshabiller. Elle retenu son souffle et ferma les yeux très fort. Elle l'entendit marcher vers la salle de bain. Elle l'entendit ouvrir les robinets d'eau. Quand elle fut sûre qu'il était bien sous la douche, elle sortit de sous le lit, malencontreusement son talon cogna la table de chevet qui tangua et fit tomber la lampe. Celle ci tomba sur le sol avec fracas. Tétanisée, Isael entendit Hayden sortir de la douche.

    • Mais que????

    Elle tourna lentement sa tête dans sa direction et poussa un petit cri en le voyant nu, mouillé, ses cheveux ruisselants d'eau. Le cri le fit sortir de sa torpeur et il entra dans la salle de bain pour s'enrouler dans une serviette. Quand il revint il la trouva debout contre le lit, ces mèches noir recouvrant son visage. Timide, elle s'enfonçait le menton dans sa poitrine. Ces deux mains jointes sur le devant. Elle leva la tête et éperdue elle ouvrit la bouche:

    • Désolée!! Je suis désolée!!! C'est qu'on s'étaient promis de se voir ce soir et comme...

    Il sauta sur elle avant qu'elle ne puisse prononcer un autre mot et lui mit la main sur la bouche.

    • Ne parle pas si fort, souffla t'il.

    Elle hocha la tête avec frénésie. Il la relâcha.

    • Je te manques tant?

    • Bien sûr!! Et moi je ne te manques pas?

    • Si, mais je ne savais pas que tu ressentais la même chose de ton côté.

    Il lui tapota la tête.

    • Tu n'es pas en colère?

    • Pourquoi? Ce n'est pas normal pour une femme de vouloir voir son époux?

    Elle rougit en entendant ces paroles.

    • On n'est pas vraiment marier.

    Il leva sa main et lui montra la bague.

    • On à échanger des alliances, c'est une preuve d'union.

    • Il n'y a rien d'officiel.

    • Ça marche comment pour les Was?

    • Il n' y a pas de mariage. Un Was peut-être avec plusieurs Was dans une vie.

    • Et bien, nous dirons que c'est un mélange de nos deux cultures.

    Content de lui, il s'éloigna vers son armoire pour se chercher des vêtements.

    • Tu es bizarre.

    Il stoppa sa recherche et la regarda. Elle reprit:

    • Je veut dire pour un terrien. Tu ne te comportes pas comme ceux de ton espèce.

    Il hocha les épaules.

    • C'est peut-être du à ma perte de mémoire.

    Il retourna dans la salle de bain pour se changer. Quand il sortit,il vit qu'elle était toujours au même endroit.

    • Je t'ai fais peur?

    • C'est la première fois que je voit un homme entièrement nu.

    • Alors nous sommes pareils que les Was? Demanda t'il taquin.

    Elle secoua la tête en signe de négation.

    • Non, il manque des choses.

    Il la regarda surpris.

    • Tu veux dire que les Was ont des éléments du corps en plus?

    • Les Was ont une Musa à cet endroit.

    Elle désignait son ventre.

    • Une Musa?

    • Tu as peur?

    • Je suis simplement surpris... Qu'est ce qu'une Musa?

    Il faillit la retenir quand elle commença à retirer ses vêtements. Elle laissa tomber sa chemise sur le sol. Elle n'était plus qu'en soutien gorge. Elle montra du doigt une petite forme qui pointer sous la peau du ventre. Il s'approcha et frôla du doigt l'endroit.

    • C'est dur et ta peau est plus chaude à cet endroit.

    Il appuya plus fort, la forme entra dans le ventre pour en ressortir aussitôt. Il leva la tête et la regarda.

    • Ça te sert à quoi?

    • C'est une porte vers mon âme. Tu veux voir?

    • Voir quoi?

    • Reste tranquille.

    Elle ferma les yeux et se concentra. Une mélopée sortit de sa gorge. Tout doucement comme une fleur le Musa s'ouvrit délicatement révélant un intérieur fait d'un matériau qui ressemblait à du cristal mauve. Une petite lueur éclaira le visage d'Hayden. Il avança un peu plus son visage quand il vit des sortes de petites racines violettes sortir du Musa sous la peau d'Isael et s'étendre sur le corps. Avant qu'une racine n'atteigne sa poitrine, celle ci rouvrit les yeux. Les racines retournèrent dans le Musa et celui ci se referma.

    • A quoi cela sert il?

    • Si nous laissons le Musa atteindre notre poitrine nous mourrons. C'est une sorte de suicide chez notre peuple.

    • Mais alors c'est très dangereux!!! Je ne veux plus que tu fasses ça Isael.

    Il l'attrapa par la nuque et la serra contre lui. Elle soupira dans son cou.

    • Je ne veux pas te perdre.

    Au bout de quelques instants il la lâcha. Mais il avait toujours cet air malheureux.

    • Tu sais, dit elle en lui ébouriffant les cheveux, j'aimerais te voir toujours sourire et être vraiment heureux.

    • Ce n'est pas trop difficile. Il suffit que tu restes près de moi.