Chapitre 17 OEIL

Chapitre 17

• Maman, papa, je vous présente Hidekazu Tokugawa, Leiko et Kinshige.

• Vous n'avez pas eu trop d'ennui aux aéroports?

• Non, monsieur Louri.

• Vous pouvez m'appeler Gregor.

• Bien.

• Et bien Yulia, je ne savais pas que ton ami était un Oeil de Sorcier appartenant à la célèbre famille Tokugawa.

• J'ai juste oublié de vous le dire.

• Pourtant les Tokugawa, furent pendant un temps, nos pires ennemis, rajouta sa mère, en faite, jeune Tokugawa, vous pouvez m'appeler Sylvia.

• Sylvia, je vous jure de n'être pas venu ici pour vous attaquez votre mari et vous.

• Heureusement Hidekazu, éclata de rire Grégor, car je crois que vous auriez été vaincu.

Joignant son rire à celui de son mari, Sylvia, se retourna dans un mouvement gracieux.

• Excusez nous.

Gregor s'éloigna à son tour et les laissa seuls.

• Pardonne mes parents. Ils n'ont pas l'habitude de discuter avec ceux qui travail pour le Maître des Bons.

• Pourtant, si je me souviens bien, dans la famille de ta mère...

• chut!! Mes parents honnis cette histoire. Maintenant, ils se considèrent comme neutre même si fondamentalement ce n'est pas vraiment ça. Il ya plus d'un an, ils ont partis en vacances dans la demeure de l'Oeil de Lucifer. Ils en sont très fiers.

• L'Oeil de Lucifer? Cracha Hidekazu son visage prit un teint terreux.

• Alors Leiko, Kinshige, comment allez vous? Comment cela se fait il que vous n'avez pas essayé de me sauter dessus? Vous avez appris les bonnes manières chez Hidekazu?

• Jamais de la vie!! s'écrièrent les jumeaux en se jetant dans ses bras.

• Alors ça a été? Demanda Yulia.

• Oui, très bien. Je crois qu'ils ont eu une vision.

• Ah bon? A quel sujet?

Hidekazu hocha les épaules.

• Je ne sais pas trop. Je n'était pas là quand c'est arrivé. J'ai juste assisté à la fin d'une conversation.

• Une conversation?

Yulia se tourna vers Leiko.

• Leiko, tu as apporté « Hakumei no Tosho »?

Leiko se dépêcha d'ouvrir son sac à dos et en sortit son lourd livre couvert de mosaïques.

Elle l'ouvrit et commença à le feuilleté. Hidekazu se pencha et regarda le livre.

• Mais il n'y a rien d'écrit dans ce livre.

• Pour nous, non. Mais pour les jumeaux, ils arrivent à voir leur dernière vision.

• « elle attend. Il attend. Assez attendu. Tout est presque en place. Revanche. Revanche. La chose veut sa revanche. Plus personne à sacrifier pour sauver... »

Leiko se tut.

• C'est tout.

• Encore quelque chose d'incompréhensible.

• Pas quand on connait mieux le contexte.

• Le contexte? Tu sais quelque chose de plus Hidekazu? Demanda Yulia.

• Tu aurais un lieu plus confortable que l'entrée? Ce n'est pas qu'elle n'est pas assez surprenante, dit il en jetant un coup d'oeil aux roses et au chevalet de Sylvia.

• Désolée. Par ici, il y a un salon.

Chapitre 16 OEIL

Chapitre 16

Yulia sentit son portable vibré. Elle le sortit de la poche de son jean et l'ouvrit.

• Allo?

• Yulia? C'est Hidekazu.

• Hidekazu, qu'est ce que tu deviens?

• Ça ne va pas très fort pour tout te dire. Tu es où?

• A Bordeaux. Ma mère veut faire quelques boutiques avant d'aller à la campagne. Et toi?

• Je viens d'arriver à Paris avec Leiko et Kinshige.

Yulia en resta interdite.

• Yulia?

• Tu es à Paris?!

• Oui, je viens d'arriver à l'instant. Je suis encore à l'aéroport.

• Lequel?

• Charles de Gaulle. Je prononce bien?

• A peu près, soupira Yulia. Attends je vais envoyé quelqu'un te chercher.

• Pas la peine!! Je vais venir en taxi.

• En taxi?! T'es pas un peu malade?! Il y a bien 400 km entre Paris et Bordeaux!!

• bah, justement, je pensais envoyer la note à ma famille.

• Prends plutôt un autre avion. J'enverrai quelqu'un te chercher à l'aéroport de Mérignac.

• Très bien.

• J'espère que tu n'es pas venu pour rencontrer mes parents parce que tu sais, ils ne sont pas très présentable.

• Je te promets que ce n'est pas pour ça. A tout à l'heure.

Yulia éteignit son portable et le rangea. Elle regarda les gens s'amusaient sur le Miroir d'Eau et traversa la Place de la Bourse en direction de la Place Gembetta. La maison de ses parents se trouvait rue Fondaudège enfonçait dans une petite ruelle.

Elle poussa la lourde porte de l'entrée et fut accueillit par une multitudes de roses. Sa mère, habillait d'une robe vaporeuse couleur vert d'eau, s'amusait à les peindre sur une immense toile. Le rendu était assez étrange.

• Très jolie peinture, mère.

• Merci ma chérie!! fit celle ci en donnant un grand coup de pinceau jaune.

• Hum, en faite, mère...

• oui?

• J'ai un ami qui doit venir. Sous peu.

Sa mère s'interrompit et la regarda.

• Sous peu?

• En fin de journée. Et il ne sera pas seul. 2 de mes employés l'accompagnent.

• Un ami et 2 employés...

• 2 jeunes employés. Les 2 enfants que je m'occupe depuis 2 ans.

• Ah, les célèbres Leiko et Kinshige !! Depuis le temps que j'en entends parler.

• Tu t'en souviens?!

• Ma chérie, je sais que je suis légèrement inattentive, mais je te concernant je n'oublie jamais rien. Tu es mon seul enfant Yulia, il est normal que je sache tout ce qui te concerne.

• Et bien, maman, je suis ravie de l'apprendre. Mais promets moi de ne pas les attaqués.

• Je te le promet ma chérie, c'est la première fois que je rencontrerai un de tes amis!!!

Chapitre 15 OEIL

Chapitre 15

• Mon cher petit fils, il faut que je t'avoue que je t'ai fait quelque chose de cruel.

• Grand-père?

• Laisse moi continuer, Hidekazu. Ce que je vais te raconter, je ne vais te le dire qu'une seule fois. Car l'être faible et lâche que je suis ne veux plus jamais y repenser.

• Grand-père, je ne pense pas que tu sois faible ou lâ...

• hidekazu tais-toi !! Tu ne sais rien. Comme tu le sais déjà notre famille est la plus forte famille d'Oeil de Sorcier du Japon et même du monde. Notre mission depuis la nuit des temps, nous a était demandé par le Maître des Bons, le Grand Oeil Blanc, celui qui voit tout. Protéger les faibles contre le mal. Et cela, nous le faisons depuis des siècles avec succès. Ne connaissant guère d'ennemi assez puissant pour nous vaincre, je m'enorgueillissais de notre puissance et des pouvoirs que nous possédions, de la reconnaissance que nous devait ceux que nous protégions et de la crainte de nos ennemis. Mais il y a quelques années, un peu après que tu sois né, quelque chose est venu. Un être seul, qui transpiré le Mal. Cette chose unique menaçait notre famille, nous avons du combattre. Moi, Toshikazu Tokugawa, en première ligne. Cette chose, Hidekazu, dépassait tout ce à quoi tu peux imaginer. Sa forme physique était présente sans l'être C'était, comment l'expliquer, comme si son corps était devant moi mais en même temps dans un autre plan astral. Elle était bien plus forte que moi, je m'en suis rendu compte dès le premier assaut. Alors j'ai eu recourt à une magie que seul moi possède pour maitriser un tel Démon.

Toshikazu se tut et regarda son petit fils.

• Je suis désolé Hidekazu.

• De quoi grand-père?

• Pour enfermer cette créature infernale, j'ai dû sacrifier l'être entièrement humain le plus proche de moi. Le seul être entièrement humain proche de moi était ta mère: Yukari.

• Non, ce n'est pas vrai!! Maman est morte dans un accident de voiture avec papa quand j'étais petit!!

• non, elle se trouvait à côté de ton père, mon cher Akikazu...Quand il a vut Yukari mourir sous ses yeux, il a bondit sur cette chose et c'est fait enfermé en même temps par le sortilège.

Hidekazu resta sans voix.

• Je sais que jamais tu ne me pardonneras Hidekazu, mais sache que moi aussi j'ai perdu 2 êtres que j'aimais. Ce sortilège aurait dû être éternel. Mais, grâce à ces enfants, je viens d'apprendre qu'il ne l'ai plus. La chose est libérée. Plus forte qu'avant peut-être. Et il faut t'y préparé en tant que futur Maître de cette Maison.

Il posa sa main sur l'épaile de Hidekazu, celui ci se dégagea d'un mouvement brusque.

• Tu as sacrifié mes parents...

• pour notre cause Hidekazu!! Que crois tu que cet Être aurait fait au monde si notre famille avait disparut?

• Il n'y avait pas une autre solution? Balbutia Hidekazu.

• Hidekazu, tu dois comprendre que pour notre mission nous devons tout sacrifier, notre famille, nos êtres chers et nous même.

• Il faut que je m'en aille. Je n'arrive plus à réfléchir.