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Chapitre 8 EDO

 

Chapitre 8


Les deux sœurs la regardèrent.

  • Je n'ai pas compris ce mot.

  • Moi non plus.

  • Ce n'est rien. Je m'appelle Ro An.

Les soeurs se regardèrent.

  • Tu es étrange, déclarèrent t'elles.

Mais elles se présentèrent quand même.

  • Moi je suis Hanako.

  • Moi je suis Hamako.

Hanako avait de longs cheveux alors que ceux de sa soeur était coupé court. Ro An remarqua aussi qu'Hamako et Hanako étaient relier par l'omoplate gauche.

Ro An les aida à traverser le champ boueux. Elle remarqua que Hamako ne pouvait se servir de son bras gauche, il pendait le long de son corps comme un membre mort. Quand elles arrivèrent enfin sur le chemin, elles étaient couvertes de boue. Ro An remarqua que Tomoya et Akuma leur firent un accueil plutôt froid.

  • Qu'est ce qui se passe?

  • Qu'est ce que c'est? Demanda Tomoya en montrant les soeurs du doigt.

  • Des soeurs siamoises.

  • Encore c'est étrange mot, firent les deux soeurs.

Ro An retira sa cape et la secoua pour enlever la boue.

  • Comment vous nommes t'on?

  • On ne nous adresse pas la parole. Les gens ont peur de nous.

  • Ces êtres sont ils courant à ton époque Ro An? Demanda Akuma.

Ro An fit une grimace de mécontentement.

  • C'est des êtres humains. Mais pour répondre à ta question. Il arrive qu'une mère accouche de siamois. Souvent les médecins les opères à la naissance. Pour les séparés.

  • Les séparés?! S'écrièrent les soeurs.

Elles avaient l'air horrifiées.

  • Cela ne vous arrivera pas. C'est impossible ici.

Après avoir bien observé sa cape, elle l'étala sur son cheval.

  • Bien, il faut à tout pris trouver un lieu où dormir. Vous venez avec nous?

Akuma l'attrapa par le bras.

  • Tu veux qu'elles viennent avec nous? On va attirer l'attention?!

  • Je l'attirai déjà toute seule. De toute façon, elles ont l'air perdu. D'ailleurs où allez vous ?

  • Loin.

  • N'importe où.

  • Et bien vous n'avez qu'à venir avec nous. Nous allons à Hokkaido.

  • C'est loin!!!! Nous acceptons avec plaisir.

Ro An leur présenta son cheval.

  • Vous n'aurez pas de problème à le monter?

  • Non.

Hamako attrapa la bride avec sa main droite, elle se pencha en avant, Hanako leva les jambes attrapa la croupe du cheval entre ses cuisses et elles se redressèrent toutes les deux installer sur le cheval. Dos contre dos.

  • Et bien, on voit que vous avez l'habitude.

  • Nous montons ainsi depuis notre enfance.

  • C'est pratique, vous pouvez voir qui arrive par derrière, fit Akuma.

  • Et nous, nous montons avec toi Akuma!!!

Ils arrivèrent ainsi au milieu de la nuit dans un petit village. La plupart des maisons étaient vide sauf quelques unes qui entourait la place du village.

  • Nous avons qu'à nous arrêté et dormir dans celle ci. Elle semble encore en bonne état.

  • C'est bizarre nous traversons beaucoup de villages abandonnés.

  • C'est à cause des guerres, des famines ou des maladies. Les gens meurent et personnes ne revient.

La maison n'avait qu'un pièce. Le toit avait quelques trous. Tout était couvert de poussière et de feuilles mortes. Ils nettoyèrent le sol et se couchèrent.

Quand Ro An se réveilla le lendemain matin, la pluie tombé toujours. Elle entendait les autres qui étaient encore dans leur sommeil. En se levant, elle vit des gouttes qui tombaient du plafond atterrirent dans les cheveux d'Akuma. Ça n'avait pas l'air de beaucoup le gêner.

Elle poussa la toile de jute qui servait de porte et sortie dehors. Elle vit quelques villageois qui allaient aux champs. Ils lui lançaient de bref regard.

  • Excusez moi!!!

Elle s'avança vers leur groupe. Personne ne l'attendit sauf un homme. Quand elle fut assez près, elle remarqua qu'il était à peine plus âgé qu'elle.

  • Sauriez vous où je peux acheter de la nourriture?

  • Oui. Il y a un petit marché plus loin. Ma sœur y vends un peu de légumes. Vous n'avez qu'à aller au centre du village.

Après l'avoir remercié, elle partit pour le marché.

Il n'y avait peu d'étal. Mais elle fut stupéfaite par le nombre de gens qui venaient acheté.

Elle s'approcha de l'étal de légumes.

Une jeune fille l'accueillit avec un grand sourire.

  • Il y a beaucoup de gens pour un si petit village.

  • Au non, la plupart viennent des villages au alentour. La rivière a inondé leur champs et tout à pourri. Vous prendrez quelque chose?

Après avoir acheté quelques légumes, Ro An décida de continuer à faire le tour du marché. Elle arrivé vers l'étal de tissus quand la foule émit une grande clameur. Une petite troupe de 4 soldats venaient de pénétrés la place.

  • Kinaki sama!!!

  • Kinaki sama!!!

Les gens s'inclinèrent devant un impressionnant cheval blanc. Celui qui le monté n'avait pas l'apparence d'un soldat. Il porté au contraire un kimono foncé. Il avait, pour un homme de long cheveux qui le couvrait comme une cape. Son apparence était tellement impressionnante que Ro An ne put le quitter des yeux. Son visage exprimer une telle bienveillance.

C'est alors qu'il posa les yeux sur elle. Son visage s'assombrit. Il fit un geste de la main au soldat le plus près de lui. Le soldat acquiesça et s'approcha de Ro An.

  • Qui es tu? C'est la première fois que l'on vous voit dans la région.

  • Je ne fais que traverser la région. Je dois me rendre pour affaire à l'ouest du pays.

  • Avez vous un sceau....

  • Non, je ne travaille pas pour quelqu'un.

  • Pouvez vous retirez votre cape, pour qu'on puisse voir votre visage?

Ro An se contenta de glisser la cape sur ses épaules.

Les gens eurent un sursaut de surprise en voyant sa tête couverte de bandelettes.

  • J'ai une grave blessure au visage.

  • Depuis quelques temps ils nous parvient des rumeurs de l'est. Un assassin portant le même déguisement que vous. Il a tué des soldats de l'empereur.

Le reste des soldats se rapprochèrent d'elle.

  • Vous comprenez qu'on doit vous mettre au arrêt.

  • Je suis désolée, mais j'ai quelque chose d'urgent à faire et je n'ai pas de temps à perdre.

Ro An lança ses légumes au visage du premier soldat, il recula d'un pas. Tous avez leur sabre à la main. Les villageois s'éparpillèrent.

Heureusement pour elle, Ro An avait repris In'ki no Shinai à Sei sama. D'un mouvement souple, elle le retira de sa ceinture, d'un même mouvement, elle trancha la main d'un des soldats. C'est alors que Kinaki sama entra dans le cercle.

  • Reculer, fit il aux soldats.

Il sortit une épée de son étui. La lame était longue et brillante. La poignée était couleur de sang.

  • Je te présente Ryuuketsu. C'est un sabre légendaire.

  • Légendaire?

  • Il aurait plus de 1000 ans et aurait appartenu au premier Empereur.

  • Tu as raison c'est certainement une légende!

  • Insolent!! s'écrièrent les soldats.

Kinaki se contenta de sourire. Il bougea soudainement et la toucha à l'épaule, elle contra la lame avant qu'il n'est le temps de l'enfoncé.

  • Tu es rapide.

  • D'habitude rien qu'avec ce premier coup, j'arrive à tuer mon adversaire. Tu es doué.

  • J'ai eu un très bon maître.

Il fit un autre mouvement rapide et du côté plat de la lame il lui tapa sur la main qui tenait le sabre. Elle lâcha celui ci. Il tomba sur le sol à la portée d'un soldat. Le soldat se baissa pour le ramasser.

  • N'y touche pas, s'écria Kinaki.

Trop tard, le soldat poussa un cri et lâcha la poignée. La paume de sa main était brûlé.

  • Je m'en doutais!!

Ro An ramassa son sabre sans difficulté.

  • Ce sabre c'est In'ki no Shinai!!! Le sabre maudit!!!

  • Exact. Ne me dit pas que tu as appris chaque légende du pays?!

  • Ne te moques pas de moi!!! C'est un sabre maudit qui a sa volonté propre! La légende dit qu'il est habité par un démon sanguinaire...Et qu'il n'accepte comme Maître que ceux qui accepte une part des ténèbres en eux. Que lui a tu promis pour que tu puisses le tenir à la main?

  • De tuer, tout ceux qui combat contre moi.

En disant cela, elle se retourna, planta l'épée dans le coeur d'un soldat, trancha la gorge d'un autre. Les deux derniers s'éloignèrent en levant leur sabre.

Elle entendit un déplacement d'air dans son dos, elle se baissa la lame de Ryuuketsu au lieu de lui trancher la tête, coupa un morceau de bandelette. Le reste se défit, tombant sur son visage. Ses cheveux s'en échappèrent avec grâce.

Elle regarda Kinaki.

  • Une femme?

Il repris ses esprits et l'assomma avant qu'elle ne se fut complètement relever.

 

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