Chapitre 3
Ils partirent tôt, le soleil se levait à peine. Tomoya le regardait les yeux plissaient. Il était étonné par les couleurs orange et rose qui se déployaient à l'horizon.
Ils dépassèrent quelques fermes abandonnés, certaines avaient été brulés. Ils arrivèrent bientôt sur une large route bordé de champs.
Quelque fois ils croisés des mendiants qui tendaient la main vers eux mais qui s'écartaient bien vite en voyant Ro-Kun.
Tous les soirs, ils s'arrêtaient dans un lieu reculé loin de toutes habitations et repartaient le matin. Tomoya qui ne savait pas compté ne sus pas combien de jours étaient passé avant que Ro-Kun, ne s'engage dans une immense ville. Tomoya ne savait pas où regarder. Il y avait tellement de magasins, de bâtiments,... Et ils s'enfonçaient de plus en plus profondément dans les rues.
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Où sommes nous?
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A Hiroshima. Nous allons chez mon Maître.
Ils arrivèrent bientôt devant un immense portail. Ro-Kun sauta du cheval poussa une des portes et tira par la bride le cheval.
La maison que Tomoya découvrit le laissa émerveillé. Elle ressemblait à un palais. La façade était caché par de grands cerisiers en fleurs.
Ro-Kun le fit descendre du cheval. Il resta là au milieu du chemin subjugué.
La porte d'entrée s'ouvrit avec fracas et une femme habillait d'un long kimono descendit l'escalier les bras grand ouvert. Elle les referma autour de Ro-Kun et l'embrassa sur les joues avec frénésie. Tomoya fut étonné qu'une dame qui semblait si élégante et appartenant certainement à la haute société fit si peu de manières et que surtout elle n'eut pas peur de l'aspect de Ro-Kun.
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Ro An, tu es enfin rentrer!!!
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Etsuko Sama!
Ro An la serra contre son coeur. Puis elle la tint du bout des bras pour admirer son kimono.
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Comment va Sei Sama?
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Il va très bien. Il est au fond dans le jardin. Je t'ai vu depuis le salon.
Etsuko regarda au dessus de l'épaule de Ro An.
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Mais, tu as un nouveau compagnon?
Ro An s'écarta d'elle et fit signe à Tomoya d'approcher.
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Il s'appelle Tomoya, je l'ai trouvé dans un village à l'ouest.
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Et bien bonjour Tomoya, je suis la Maîtresse de cette maison. Tu peux me considérer comme la mère de Ro An.
Tomoya baissa la tête en guise de salut.
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Il est timide, expliqua Ro An, c'est la première fois qu'il voit une aussi belle maison.
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Je vais dire aux servantes de préparer vos chambres.
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Et bien, je vais aller saluer Sei Sama.
Etsuko rentra dans la maison tandis que Ro An et Tomoya firent le tour de la maison.
Quand ils arrivèrent de l'autre côté Tomoya fut étonné de voir un lac avec un long ponton élégant. Au bout du ponton, était construit une petite maison couverte de fleurs. Un endroit enchanteur.
Ils allaient montés sur le ponton quand Ro An baissa la tête. Tomoya ouvrit grand les yeux pour regarder l'homme qui se tenait devant eux. Il était très grand, ses cheveux maintenu en tresse était gris et son visage sérieux était couvert de quelques cicatrices. Il garda cet aspect respectueux quelques instants avant de se mettre à sourire.
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Ro An. Je suis si heureux de te voir.
Il posa une main sur l'épaule de Ro An et serra fort. C'était son geste de bienvenue, qu'il ne réservait qu'aux êtres chers.
Ro An détacha son sabre et le tint de travers sur la paume de ces deux mains.
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Sensei, je vous rends In'ki no Shinai.
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Il t'as bien servi?
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Il m'a servi sans faillir.
Il le lui prit et le coinça dans sa ceinture.
Ro An se releva. D'un geste de la main, il lui désigna la petite maison.
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Allons boire un thé.
Tomoya s'asseya au bord du ponton, laissant pendre ses jambes. Il vit de gros poissons rouges sous la surfaces.
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Ne tombes pas dedans, petit. L'eau est profonde.
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Il s'appelle Tomoya.
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C'est un jolie nom.
Une jeune servante leur servit le thé et s'écarta. Elle lançait des regards apeurés en direction de Ro An. Le maître le remarqua.
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Chisato, tu peux retourner en cuisine.
La jeune fille s'inclina et s'éloigna à grands pas.
Ro An joua avec sa tasse, faisant tourner le thé.
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Vous n'avez entendu aucune rumeur? Fini t'elle par demandait.
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Pas depuis 6 mois.
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Au cours de ce voyage je n'ai eu aucun indice.
Il posa sa tasse en entendant ces paroles chargés de tristesse.
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Des fois je me dis, que tout cela n'est qu'un rêve.
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Ro An. Depuis quand es tu ici?
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J'ai 21 ans. Cela va faire 5 ans.
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Tu n'as pas encore fouiller tout le Japon.
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Non, je n'ai pas encore fait les iles. Mais ça devient de plus en plus difficile avec la loi sur les étrangers.
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Tant que tu es ainsi. Ils ne sauront pas.
Le maitre soupira.
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Je dois avouer une faute. Depuis toutes ces années je souhaite que tu reste avec nous.
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Ce n'est pas une faute. Ce n'est qu'un souhait.
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Akuma ne dirait pas la même chose.
Ro An sursauta en entendant ce nom.
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Il me dit sans cesse que les souhaits influences l'avenir des gens.
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Je ne le savait pas aussi sage, fit Ro An d'une voix aigre.
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Tu ne l'apprécies toujours pas, remarqua Sei avec un sourire.
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Dis on qu'il se croit au dessus de la loi des hommes. Comment va t'il d'ailleurs?
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Bien, pour ce que j'en sais. Toujours dans sa forêt.
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Hum, je lui rendrais visite demain.
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Comme tu veux Ro An.
Quand le soir arriva et qu'ils eurent dîner, un délicieux repas qui impressionna Tomoya. Une servante les mena à leur chambre respective. Mais arrivé au seuil de sa chambre Tomoya ne voulut pas quitter Ro An.
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Ce n'est pas grave, il dormira avec moi.
La servante les laissa seuls à l'entrée d'un couloir et repartit.
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Pourquoi elle ne nous suis pas?
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A partir d'ici, ce côté de la maison est interdite aux domestiques.
Ils arrivèrent devant une porte laqué de rouge. Ro An l'ouvrit et poussa la porte en grand. La chandelle éclaira une immense pièce rempli de fouillis.
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Reste là je vais allumer.
Elle alluma une multitudes de bougies et Tomoya put voir la chambre dans son ensemble. Un futon trônait au milieu entourait par 3 tables appuyaient contre les murs. Sinon le sol et les murs étaient couverts de cartes, livres et des babioles.
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Il y a une salle d'eau de ce côté, fit elle en montrant une porte.
Il la vit retirer ses vêtements et libérer ses cheveux d'or. Elle se vêtit d'un kimono de femme qui dans la lueur de la bougie lui sembla clair. Elle le déshabilla à son tour et le poussa dans la pièce d'eau, la, elle le frotta et le rhabilla. Elle le fit se coucher dans le futon. Près de sa tête, il y avait une pile de livres. Il fut très impressionner que Ro An ai lut autant de livres. Elle remarqua son regard et sourit.
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Si tu veux je t'apprendrais à lire et à écrire.
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Oui, je veux!
Il vit soudain quelque chose de curieux. Il tira dessus. C'était froid, petit, rectangulaire. Une longue ficelle blanche en échapper.
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Qu'est ce que c'est, demanda t'il en ouvrant la paume.
Elle cueillit l'objet dans sa main et enroula la ficelle autour.
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Quelque chose de mon ancienne vie.
Elle ne lui dit pas plus et se coucha à ses côtés.