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Feuille morte - Page 7

  • Chapitre 18 OEIL

    Chapitre 18


    Hidekazu admira pendant quelques instants le salon.

    • C'est vraiment magnifique, dit il en passant la main sur le canapé de cuir blanc.

    • Ma mère adore décoré toutes nos maisons.

    • Combien en avez vous?

    • Hum... Nous en avons 6 en Amérique, 1 en Irlande, 1 en Angleterre, 4 en France, 5 en Russie, enfin la dernière fois que j'ai compté : une soixantaine.

    • Une soixantaine?!

    • Tu oublies que mes parents sont des Oeils de Vampires. Et ils n'ont rien d'autre à faire qu'utiliser leur argent.

    • Oui.

    • Alors, qu'as tu à me dire de si important?

    • Mon grand-père m'a appris comment sont vraiment mort mes parents. En faite, ils ne sont pas morts dans un accident de voiture comme on me la toujours fait croire. Mon grand-père m'a raconté que peu après ma naissance, un ennemi très puissant est venu attaquer notre famille et mon grand-père n'a rien trouvé de mieux à faire qu'utiliser un sortilège utilisant un être humain comme principal ingrédient. Et il se trouve que cet humain se soit ma mère. Et mon père, la rejoint dans la mort.

    • Hidekazu, je suis navrée. Donc, tu penses que la vision des jumeaux à quelque chose à voir avec ce mystérieux ennemi.

    • Oui, je pense.

    • Mais j'y pense! Viens, dépêche toi!

    • Qu'est ce qu'il y a?

    Yulia descendit dans l'entrée.

    • Maman! Papa! On sort!

    Ils sortirent dans la rue.

    • Il n'est pas loin de 22h! Ou Comptes tu allais à cette heure? Tout va fermer.

    • Non, justement! Il y a quelque chose qui va bientôt ouvrir.!

    Elle partie en courant suivit d'Hidekazu, de Leiko et de Kinshige.

    • Il n'y a beaucoup de monde, s'exclama Hidekazu en voyant passer devant lui un tramway bondé.

    • C'est une ville étudiante et touristique, souffla Yulia, vite montés!!!

    Elle les poussa devant elle dans le tramway.

    • Nous descendons à l'arrêt Victoire.

    3 arrêts plus loin, ils descendirent à la Place Victoire. Les jumeaux crièrent de joie en voyant l'immense tortue qui se tenait près de la colonne rose.

    • Suivez moi, ce n'est plus très loin.

    Ils dépassèrent un Mc Donald et plusieurs terrasses de cafés quand elle s'arrêta devant eux, un imposant escalier entouré de statuts, en haut duquel se dressé un bâtiment.

    • C'est l'ancienne faculté de médecine, dit Yulia en commençant à gravir l'escalier, maintenant, c'est devenu une bibliothèque sur les évènements étranges. C'est un lieu qui n'apartient qu'à ceux qui possèdent l'Oeil. Les humains normaux ne peuvent y pénétrer.

    Elle poussa la porte et s'avança vers l'accueil. La jeune femme qui se tenait derrière le bureau leva vers eux ses yeux gris.

    • Vous désirez?

    • Avoir accès à la bibliothèque.

    La jeune femme hocha la tête et leva une espèce de lampe torche.

    • N'ayez pas peur, c'est un révélateur.

    Elle l'alluma et le dirigea sur Yulia.

    • Un Oeil de Vampire, un Oeil de Sorcier et deux Oeil de Médium.

    Elle éteignit son appareil et glissa le registre vers Yulia.

    • Veuillez écrire vos noms, s'il vous plait.

    Ils s'exécutèrent.

    • Et vous même, vous êtes un Oeil?demanda Hidekazu légèrement agacé par tout ça.

    La jeuine fille eu un immense sourire plein de douceur et passa sa main sur son oeil droit. Quand elle retira sa main, l'oeil avait prit une teinte vert clair qui contraster avec son autre oeil gris.

    • Un Oeil de Dragon, s'exclama Hidekazu, ce n'est pas commun.

    • Plus commun que les uniques Oeils de Médium ici présent.

    • Oui, je sais, mais que fait un Oeil de Dragon dans une bibliothèque aussi étrange soit elle.

    • Je suis jeune, je n'ai que 23 ans, il faut avoir vécut plus de 200 ans pour pouvoir pratiquer la Cérémonie de la Possession de l'Oeil.

    • C'est vrai que vos parents sont des humains normaux?

    • Oui, je suis la seule de la famille à posséder un Oeil. D'ailleurs, ils ne sont pas au courant. Mais je pense que vous n'êtes pas ici pour parler de moi.

    • Non, mais merci pour ces précisions, mademoiselle?

    • Isael. De rien j'aime beaucoup donner des renseignements.

    • Nous recherchons des informations sur le Japon, préfecture d'Ibaraki.

    • Allée 6, casier 19, fit Isael en appuyant sur un bouton.

    La lumière s'alluma révélant une immense allée tout le reste était plonger dans les ténèbres.

    • C'est immense, bien plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur.!

    • Nous avons fait venir un célèbre Oeil de Sorcier anglais, Sir Neverland, qui nous a fait un magnifique sortilège.

    • Et bien, merci beaucoup Isael, dit Yulia en se dirigeant dans l'allée.

  • Chapitre 11 EDO

     

    Chapitre 11


    Essoufflés ils arrivèrent au lieu où les attendaient les autres. Tomoya les accueillit bruyamment. Les sœurs, elles leur firent un grand sourire.

    • Nous avons eu peur que tu ne reviennes jamais Ro An.

    • On ne savait pas quoi faire et puis Akuma a disparut en nous laissant là. On a rien eu d'autre à faire qu'attendre.

    Fatiguée Ro An s'asseya sur une caisse. Les soeurs admirèrent son kimono.

    • Au moins, j'en ai appris un peu plus sur toi Akuma.

    • Dire que je voulais garder un peu de mystère à tes yeux.

    • Bah!! ne t'inquiètes pas pour ça.

    Hanako et Hamako réanimèrent le feu. Ro An sortie une carte de son bagage et la posa sur ses genoux.

    • Nous sommes ici, c'est ça? Demanda t'elle à Akuma.

    Elle désigna un point de la carte du doigt.

    • Oui, nous sommes pas loin d'Edo. Il vaut mieux partir d'ici le plus vite possible. Nous ferions mieux de longé la côte. On descend sur Hamamatsu et allé droit sur le Mont Fuji.

    • Mais il y a une grande forêt autour du Mont Fuji!!! D'après les rumeurs, elle est maudite, s'exclama Hanako.

    • Ce ne sont que des rumeurs... J'y suis allé il y a 2 ans et il ne m'est rien arriver, répondit Ro An.

    Elle rangea la carte.

    • En faite, Ro An san, que vas tu faire à Hokkaido? Demanda Hamako.

    • Je ne vous ai rien dit?

    • Rien du tout. J'ai demandé à Tomoya kun mais il ne sait rien et Akuma a fait celui qui n'entend pas.

    • Je recherche un collier.

    • Un collier?! Il doit vraiment être important à tes yeux!!! Il appartenait à ta famille?

    Ro An eu un petit sourire.

    • On peut dire ça.

    Elle se leva.

    • Il est temps de se coucher.

    • Quoi mais?!

    Akuma la stoppa en se mettant devant elle.

    • Raconte leur ton histoire Ro An. Après tout, ils font le voyage avec nous. Et nous allons affronter les mêmes dangers.

    Elle le regarda quelques secondes dans les yeux et se laissa retomber sur sa caisse.

    • D'accord. Je vais vous racontez mon histoire. Je vous demanderez juste de ne pas me poser des questions pendant que je parle.

    • D'accord!!!

    Ils s'approchèrent d'elle et s'assirent en rond autour d'elle.

    • Ici je m'appelle Ro An, mais comme je l'ai déjà dit à Tomoya mon vrai nom est Lou An. Lou An Reau pour être précise. Je viens d'un pays appelé France, qui se trouve très loin à l'ouest du Japon. Pour y aller faudrait traverser plusieurs pays. Je dirai que le début de mon aventure commence le jour où ma mère à hériter des biens de ma grand mère. Celle ci durant sa jeunesse était une aventurière et elle avait amasser durant toute sa vie une quantité incroyable d'objets....


    SOUVENIR D'IL Y A 5 ANS


    • Maman!!! Maman!!!

    • Lou Anne ? Que ce passe t'il?

    • Je viens de découvrir une autre pièce pleine de bordel!!!

    La mère de Lou An s'appuya contre la chambranle de la porte et poussa un soupir décourager.

    • C'est pas du bordel Lou Anne mais des souvenirs. J'aimerai bien que ton père et ton frère arrivent avec le camion.

    • Je peux prendre ce que je veux ?

    • Ha oui, si tu veux.

    Elle se rendit compte que sa fille avec de la poussière dans les cheveux.

    • Approche.

    Elle passa sa main dans la chevelure de sa fille.

    • Fais attention.

    Elle regarda sa fille se remettre à la recherche d'un objet rare.

    • Maman? Tu n'es pas trop triste que ta mère sois morte?

    • Tu sais, je ne l'ai pas vue depuis mes 18 ans.

    • Nicole!! On est là!

    • Ah! Ton père est de retour.

    Lou Anne lui passa devant pour accueillir son père. Son frère ainé John l'attrapa à bras le corps et la souleva. Nicole sentit son coeur se réchauffer en voyant ainsi ses deux enfants. Son mari, Noah, lui fit un petit sourire.

    • Alors, tu n'as pas trouver de trésor? Demanda John en lâchant sa soeur.

    • Pas encore mais je voudrais bien des bijoux. Les copines seraient trop jalouses si j'avais un collier en diamant.

    • En diamant?! Rien que ça? Mais tu sais je crois que c'est possible en fouillant bien. D'ailleurs, je crois que j'ai vue une boîte à bijoux dans l'armoire de la chambre de grand mère.

    • Lou Anne! L'interpella son père.

    Celui ci avait les bras chargés de cartons, sa jambe gauche était prise dans la bandoulière du sac que Lou Anne avait eu pour son anniversaire. Elle le libéra et prit son sac avec elle.

    • Je vais dans la chambre!!!

    La chambre de grand mère était plongé dans le noir. Lou Anne alluma la lumière et jeta un regard sur l'immense photo de sa grand mère. Une photo de cette taille c'était plutôt un poster. Grand mère était jeune sur cette photo. Dans les 16 ans, le même âge que Lou Anne. Comme l'avait fait remarquer sa mère 2 jours plus tôt, Lou Anne ressemblait énormément à sa grand mère. Elle détacha son regard de la photo et ouvrit les porte de l'armoire. Au milieu des draps de lit et des vêtements, elle remarqua la boîte à bijoux. Celle ci était de couleur rouge sombre. Elle l'a prit et après s'être installer sur le lit, elle l'ouvra. Pendant une demie d'heure, elle admira chaque bijoux. Sa mère passa plusieurs fois devant la porte. Arriver au fond de la boîte, Lou Anne trouva un petit sachet en velours. Elle écarta les lacets et versa le contenu sur le lit. Il n'y avait qu'une chose. Un collier.

    • Magnifique!!!

    Elle l'attrapa par l'attache et le leva au niveau de ses yeux. Les pierres étaient d'une jolie couleur verte et rouge.

    Elle remarqua que son frère était en train de la regarder de l'entrée. Il tenait un meuble.

    • Eh, John!! Tu as vue!! On dirait un collier de princesse.

    • Pourquoi tu ne l'essayes pas?

    • T'as raison!!

    Elle attrapa le collier et le passa à son cou.

    • Et il me va parfai.....

    Elle sentit une grande douleur l'envahir. Le dernier souvenir qu'elle garda fut le regard horrifié que lui jeta son frère.


    RETOUR AU PRESENT



    • C'est ainsi que je suis arriver ici, finit elle.

    • Je n'ai pas tout compris... Ce collier sert à voyager?!

    • Pas seulement. Il m'a aussi fait remonter le temps. En faite, je suis revenu 300 ans en arrière.

    • 300 ans mais c'est impossible!! s'écria Hanako.

    Sa soeur la calma.

    • Si tout cela est vrai,comment se fait il que tu parles notre langue?

    • Je n'en ai pas la moindre idée. C'est pour cela qu'il faut à tout pris que je retrouve ce collier. Grâce à Akuma j'ai enfin un indice sur le lieu où il se trouve.

    • Hokkaido?

    • Oui.

    Tout le monde se tut. Akuma était tranquillement assis contre le mur.

    • D'accord on accepte de t'aider, firent les soeurs après un temps de réflexion. Si tout ce que tu as dit est vrai. Nous allons vivre une formidable aventure.

    • Moi aussi je reste avec toi!!! s'écria Tomoya.

    Ro An les remercia avec gratitude.

     

  • Chapitre 17 OEIL

    Chapitre 17


    • Maman, papa, je vous présente Hidekazu Tokugawa, Leiko et Kinshige.

    • Vous n'avez pas eu trop d'ennui aux aéroports?

    • Non, monsieur Louri.

    • Vous pouvez m'appeler Gregor.

    • Bien.

    • Et bien Yulia, je ne savais pas que ton ami était un Oeil de Sorcier appartenant à la célèbre famille Tokugawa.

    • J'ai juste oublié de vous le dire.

    • Pourtant les Tokugawa, furent pendant un temps, nos pires ennemis, rajouta sa mère, en faite, jeune Tokugawa, vous pouvez m'appeler Sylvia.

    • Sylvia, je vous jure de n'être pas venu ici pour vous attaquez votre mari et vous.

    • Heureusement Hidekazu, éclata de rire Grégor, car je crois que vous auriez été vaincu.

    Joignant son rire à celui de son mari, Sylvia, se retourna dans un mouvement gracieux.

    • Excusez nous.

    Gregor s'éloigna à son tour et les laissa seuls.

    • Pardonne mes parents. Ils n'ont pas l'habitude de discuter avec ceux qui travail pour le Maître des Bons.

    • Pourtant, si je me souviens bien, dans la famille de ta mère...

    • chut!! Mes parents honnis cette histoire. Maintenant, ils se considèrent comme neutre même si fondamentalement ce n'est pas vraiment ça. Il ya plus d'un an, ils ont partis en vacances dans la demeure de l'Oeil de Lucifer. Ils en sont très fiers.

    • L'Oeil de Lucifer? Cracha Hidekazu son visage prit un teint terreux.

    • Alors Leiko, Kinshige, comment allez vous? Comment cela se fait il que vous n'avez pas essayé de me sauter dessus? Vous avez appris les bonnes manières chez Hidekazu?

    • Jamais de la vie!! s'écrièrent les jumeaux en se jetant dans ses bras.

    • Alors ça a été? Demanda Yulia.

    • Oui, très bien. Je crois qu'ils ont eu une vision.

    • Ah bon? A quel sujet?

    Hidekazu hocha les épaules.

    • Je ne sais pas trop. Je n'était pas là quand c'est arrivé. J'ai juste assisté à la fin d'une conversation.

    • Une conversation?

    Yulia se tourna vers Leiko.

    • Leiko, tu as apporté « Hakumei no Tosho »?

    Leiko se dépêcha d'ouvrir son sac à dos et en sortit son lourd livre couvert de mosaïques.

    Elle l'ouvrit et commença à le feuilleté. Hidekazu se pencha et regarda le livre.

    • Mais il n'y a rien d'écrit dans ce livre.

    • Pour nous, non. Mais pour les jumeaux, ils arrivent à voir leur dernière vision.

    • « elle attend. Il attend. Assez attendu. Tout est presque en place. Revanche. Revanche. La chose veut sa revanche. Plus personne à sacrifier pour sauver... »

    Leiko se tut.

    • C'est tout.

    • Encore quelque chose d'incompréhensible.

    • Pas quand on connait mieux le contexte.

    • Le contexte? Tu sais quelque chose de plus Hidekazu? Demanda Yulia.

    • Tu aurais un lieu plus confortable que l'entrée? Ce n'est pas qu'elle n'est pas assez surprenante, dit il en jetant un coup d'oeil aux roses et au chevalet de Sylvia.

    • Désolée. Par ici, il y a un salon.