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Feuille morte - Page 11

  • Chapitre 2 Dîner avec Monsieur M.

    Chapitre 2


    Habillait d'une robe fourreau de satin grise, ses cheveux bruns remontait en chignon, Lorena s'arrêtait à presque toutes les intersections. Le taxi avec son système GPS n'avait pas pu la mener bien loin. Après avoir jeter un coup d'œil sur le cadran lumineux de son engin, il lui avait lancer :

    • Cette rue n'existe pas!!

    Gênée, elle était descendue sous son regard glacial.

    Elle était maintenant appuyer contre un lampadaire regardant ses talons hauts d'un air ennuyé, quand un homme gigantesque s'arrêta devant elle.

    • Vous êtes de la fête? Demanda t'il simplement.

    • Euh, oui! Celle qui se tient dans la maison bleue!!

    Il lui attrapa le bras comme font les gentlemans et l'aida à se déplacer.

    • C'est par ici, Miss.

    Le temps de la marche, elle n'eut put s'empêcher de le regarder. Il était grand, plus de 2 mètres au moins, des cheveux mi-longs noirs avec des favoris, les joues creuses, ses yeux noirs étaient fiévreux. Il se déplacer avec grâce dans son long imperméable noir. Et les rares fois, où il lui adressait la parole, il s'exprimer avec un accent distingué.

    • Excusez moi, mais seriez vous notre hôte?

    • Je ne suis que son majordome, miss.

    • Mais qui est il?

    • Nous voilà arriver, miss.

    Il lui désigna de la main, une maison à trois étages dans le style baroque, teinte d'un bleu clair. Cette couleur était tellement choquante sur une maison que Lorena se demanda comment la mairie avait put accepter cela, elle voulut regarder les autres maisons de la rue mais elle remarqua alors qu'elles étaient toutes plongées dans les ténèbres.

    • Si vous voulez bien vous donnez la peine d'entrée.

    • Oui....

    Elle resta sans voix quand elle pénétra dans le hall. L'architecte de cette maison devait être fou pensa t'elle. Il n'y avait aucun plafond à part celui qui se tenait à plus de 20 mètres au dessus de sa tête, un escalier gigantesque en marbre noir montait vers la seule porte qui se tenait 3 étages plus haut. Les murs étaient peints d'un carmin luisant.

    • Mais qui habite ici? S'exclama t'elle surprise.

    Le majordome lui adressa un pâle sourire.

    • En faites, comment vous nommez vous?

    • Jack.

    Il inclina le torse.

    • Pardonnez moi, Miss, mais je dois me rendre au cuisine.

    • Faites mais où dois je me rendre?

    Il lui désigna la porte tout en haut.

    • Très bien, murmura t'elle.

    Jack la laissa. Prenant son courage à deux mains, elle commença à escalader l'escalier.

    Les pieds douloureux, elle arriva enfin devant la porte. Celle ci était noir et semblait avoir la consistance du charbon. Étonnée, elle leva la main pour attraper la clenche quand la porte s'ouvrit sur elle même, révélant un homme. Il devait avoir dans la trentaine, blond, yeux bleus. Il lui adressa un sourire.

    • Il nous avait prévenu de votre arriver, Lorena.

    • Vous étes?

    • Pardonnez moi. Marc Letannin.

    Il la laissa entrer. Elle soupira d'aise en voyant que les normes pour la pièce était un peu plus normal.

    Il y avait d'autres personnes dans la pièce 2 autres hommes et 2 femmes.

    • Venez que je vous présente.

    Elle le suivit de bonne grâce.

    • Messieurs Arnold Kimsit et David Monceau.

    Les deux hommes la saluèrent d'un mouvement de tête. Tous deux étaient vieux, dans les 80 ans.

    • Nous avons connus votre grand-mère, jeune fille.

    • Et voici, Nicole Pasquier et Julienne Namière.

    La première femme était jeune pas plus de 30 ans tandis que la deuxième avait aussi dans les 80 ans.

    • Excusez moi mais qui est notre hôte?

    • Il va bientôt arriver, fit la prénommée Nicole avec une voix grave de fumeuse.

    • Vous n'avez qu'à prendre une coupe de champagne.

    10 minutes plus tard, Lorena faisait le tour de la salle, laissant les invités discuter entre eux. Les hommes avaient été chaleureux avec elle, tandis que les femmes ne lui adressaient qu'un accueil froid. Apercevant soudain une fenêtre, Lorena se précipita presque dessus, mais une femme habillait en soubrette l'empêche d'aller plus loin.

    • Désolée, mais il est interdit de regarder dehors quand on est dans cette maison. Puis je vous proposer une coupe?

    Lorena accepta la coupe troublée.

    • Qui êtes vous?

    • Belle Gunness, pour vous servir.

    Le femme retourna à sa place.

    Portant la coupe à ses lèvres, Lorena décida d'admirer les quelques peintures sur les murs.

    Soudain, elle rendit compte que les convives c'étaient tus. Tous regardaient la porte avec assistance. Lorena remarqua que Nicole Pasquier c'était levée et qu'elle réajustait avec empressement sa robe.

    La porte s'ouvrit, Jack fit un pas à l'intérieur et fit une révérence vers la personne qui se tenait derrière lui. La personne entra, abandonnant derrière elle, les ténèbres du couloir.

    C'était un homme. Grand, mais moins grand que Jack. Avec des cheveux noirs à l'aspect huileux, plaqués contre son crâne et descendant jusqu'à l'encolure de sa chemise. Il avait un visage anguleux, aux joues creuses. La peau blafarde, cireuse . Des lèvres minces. Un nez fin, aux narines délicates. Ses yeux étaient bordés de longs cils. Ses prunelles avaient une couleur de cendres. Sinon, il avait un corps élancé et était habillé avec élégance.

    • Mesdames, messieurs, dit il.

    Il s'exprimait d'une voix clair sans accent.

    Il fit un baise main à Nicole. En relevant la tête, il aperçut Lorena.

    • Ahh!

    Il avança vers elle gracieusement. Il lui attrapa la main.

    • Très chère Lorena!!!

    Son visage prit un air triste.

    • Quel tristesse que ma très chère Maria nous est quittée. Nous, nous connaissions depuis si longtemps!!!

    • Longtemps? Demanda t'elle dans un filet de voix.

    Il lui serra un peu plus fort la main.

    • Mais qui êtes vous?

  • Chapitre 10 Oeil

    Chapitre 10


    Yulia était en train de terminer son bandage quand elle entendit frapper à la porte d'entrée, surprise elle abaissa son pull sur sa blessure. Le coup que lui avait donner Sakuragi lui avait casser une côte et c'était très douloureux.

    Elle ouvrit la porte et regarda étonnée son visiteur.

    Celui ci la regarda le sourire aux lèvres et lui tendit une bouquet de roses.

    • Keshiki san?

    • Akira, je vous pris.

    • Mais que faites vous ici?

    • On est vendredi soir. Je vous avez invité.

    Yulia se cogna le front de la paume de la main.

    • Mais oui, c'est vrai!!! Excusez moi j'avais complètement oublier.

    • C'est compréhensible après toutes ses ...péripéties.

    Il lui tendit les fleurs et elle s'effaça pour le laissait entrer.

    • Très jolie maison.

    Elle le regarda narquoise.

    Le rez de chaussée du Yuubaé faisait office de salle d'attente avec son canapé en cuir et sa table basse recouverte de magazines. Très impersonnelle.

    • Venait. Montons à l'étage le temps que je me changes, fit elle.

    Il la suivit des yeux.

    • Je vous trouve très élégante.

    • Ne dites jamais ça à une fille qui ne porte qu'un pauvre jean, un pull distendu et des baskets, elle ne risque pas d'apprécier le compliment.

    • Je m'en souviendrait, répondit il en éclatant de rire.

    Elle le fit pénétrer dans son bureau. Il lança un regard appréciateur sur la décoration.

    • Vous pouvez attendre ici le temps que je me change.

    • Très bien.

    Il se dirigea vers une des bibliothèques et commença à lire les titres des livres.

    Yulia se précipita dans sa chambre et commença à fouillait dans son armoire quand Hidekazu ouvrit la porte.

    • Tu permets, lui dit elle en le foudroyant du regard.

    • Je peux savoir ce qui se passe?

    • J'avais complètement oublier mon rendez vous avec Akira.

    • Akira? Tu veux dire Keshiki?!

    • Oui.

    • Mais il était sur la liste des suspects!!!

    • Seulement sur la liste.

    Yulia replongea la tête dans sa penderie et en ressortit avec une robe vert clair.

    • En faite, ça ne te dérange pas de garder les jumeaux pour ce soir?

    • Non, ça ne me dérange pas Yulia mais il faut que je te dise.

    Yulia se cacha derrière une des portes du meuble pour se changer.

    • Oui?

    • Demain je rentre chez mes grands parents. Maintenant que l'affaire est finie, je ne vois plus aucune raison de rester.

    Yulia rabattit brusquement les portes et le regarda droit dans les yeux.

    • Très bien. Mais doit je te rappeler qu'à l'origine, tu voulais fuguer de chez toi. Donc la prochaine fois que l'envie te reprends, ne t'attends pas à ce que je t'ouvres ma porte.

    • Tu veux dire qu'une fois revenu chez mes grands parents nous reprenons nos anciennes relations?

    Yulia eu un rire bref.

    • Ancienne relation? Nous étions concurrents et c'est tout.

    • Oui, c'est vrai,mais en tout cas je te remercie beaucoup pour tout ce que tu m'as appris.

    Il la regarda se faire une coiffure compliquait et poussa un soupir.

    • Bonne soirée, lui dit il quant elle sortie de la chambre.
    • Mais j'y compte bien.

    Elle allait entrer dans le salon quand elle vit la porte des jumeaux entrouverte, elle plissa des yeux et vit que Leiko était en train de la regarder. Yulia ouvrit la bouche pour lui demandais ce qui n'allais pas quand la petite fille referma la porte. Elle entra alors dans la salon.

    • Nous pouvons y aller.

    Akira se leva du canapé et reposa un livre dans la bibliothèque.

    • Vous avez été rapide. Et maintenant je peux vous le dire vous êtes très élégante.

    • Là, j'apprécie le compliment à sa juste valeur.

    Ils sortirent de Yuubaé. Yulia contempla le ciel étoilé et se tourna vers lui.

    • Nous prenons votre voiture?

    Il lui montra une voiture du doigt.

    • Un peu vieille mais elle tient la route mais j'ai déjà vu la votre sur le parking de l'école. Je dois dire qu'elle est magnifique.

    • Vous voulez qu'on la prenne?

    • Si cela ne vous dérange pas, j'ai réservé une table dans un restaurant français. C'est assez chic. Donc ne mettons pas la frousse aux voituriers en leur emmenant mon épave.

  • Petit mot

    Dîner avec Monsieur M. est une histoire courte (enfin j'espère), je planche toujours dessus. C'est juste une histoire pour me changé les idées. Voilà, sinon, c'est tout... De toute façon, je n'ai jamais rien à dire d'intéressant.