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Edo - Page 5

  • Edo Chapitre 6

    Chapitre 6


    • Tu n'es pas obligé de m'accompagner.

    • J'y tiens ça fait longtemps que je n'ai pas vue Itsuko et Sei.

    • Montre un peu plus de respect à leurs égards.

    Ils montèrent dans la barque. La traversée ne prit pas beaucoup de temps.

    Dès qu'ils touchèrent le ponton, Tomoya accourut vers eux. Il se jeta dans les bras de Ro An.

    • Ro An!!!

    • Bonjour Tomoya!!!

    • C'est qui se mioche?!

    Tomoya regarda le nouveau venu. Il ne lui plaisait pas du tout.

    • Il s'appelle Tomoya.

    • Ro An, tu sais ce que j'ai dit tout à l'heure à Itsuko sama?

    • Non, quoi?

    • Que plus tard, tu seras ma femme car je t'épouserais!

    • C'est mignon, fit Ro An en s'accroupissant.

    • Faut pas rêver le mioche, lança Akuma.

    • Comment ça?!

    • Elle sera trop vieille quand tu auras l'âge de te marier.

    • Trop vieille?!

    Ro An se releva.

    • Et bien c'est sympa!! T'es gentil quand tu veux.

    Elle prit Tomoya par la main et partit vers la maison, celui ci se retourna et tira la langue à Akuma.

    • Sale mioche!!!

    • Akuma.

    Reconnaissant la voix de Maître Sei, Akuma se calma et se tourna vers lui.

    • Je croyais qu'avec les années tu te saurais enfin calmer.

    • Je ne me calmerai jamais.

    Il s'avança sur le ponton et s'appuya contre la barrière de bois. En dessous de lui, les poissons rouges gobaient des mouches.

    • J'ai eu des nouvelles de ton Père.

    • Il est passait vous voir?

    • Non, il m'a écrit une lettre. Où il me rappelle la loi sur les étrangers.

    • Quel crétin. Il est au courant pour Ro An?

    • Peut-être par une ancienne servante.

    • Il ne peut rien contre vous. N'êtes vous pas l'ancien Shogun de l'Empereur?

    • Si mais il a quand même une place importante dans la société.

    • Si il fait quelque chose contre votre famille, vous n'avez qu'à lui rappeler que son fils ainé est toujours en vie et habite dans une forêt.

    • Il te fait passer pour mort depuis si longtemps. N'oublie pas qu'il a eu 2 fils avec sa seconde épouse.

    • De toute façon, vous trouverez bien une solution, pas vrai? Vous considérez Ro An comme votre propre enfant.

    • Tu as raison sur ce point. Reste tu longtemps avec nous?

    • J'ai décidé d'accompagné Ro An pour son prochain voyage.

    • Voilà qui est fort aimable de ta part. Éprouves tu encore des sentiments à son égard?

    Akuma s'éloigna sans répondre.

    • Je t'assures Itsuko sama, Akuma à toujours aussi mauvais caractère.

    • C'est un homme voilà tout? Sans compter qu'il a vécu comme un ermite depuis très longtemps.

    • Il n'a pas besoin d'être aussi rustre.

    En parlant Ro An commença à attraper quelques ingrédients. De la farine, des oeufs, du sel, du lait.

    Les servantes la regardaient faire. Elle mélangea le tout , en fit une boule qu'elle se mit à aplatir. Après l'avoir assez aplati, elle mit la pâte dans le four en terre et découpa des pommes.

    • Tu nous fais le dessert de ce soir ma chérie?

    • Oui, une tarte aux pommes.

    Akuma pénétra dans la cuisine et regarda d'un air sombre les servantes. Il regarda Ro An s'affairer autour de la nourriture. Il vit le gamin accrocher à son kimono.

    • On dirait plus ton fils que ton fiancé , fit il.

    • Je n'ai pas le temps de me mettre en colère contre toi. Va te promener.

    Il fit demi tour sortit de la cuisine. Il marcher sans regarder où il allait quand une servante le retint par la manche.

    • Je suis désolée. Ce quartier est réservé à Ro An Sama.

    • Très bien.

    Il fit quelques pas et quand il fut sure que la servante était partit, il se dépêcha de pénétrer dans le couloir. Celui ci était long et sombre, au bout de 5 pas on ne pouvait plus l'apercevoir.

    Il arriva enfin devant la porte.

    Il la poussa et pénétra à l'intérieur de la pièce. Les fenêtres étaient grandes ouverts révélant le fouillis. Le futon était bien fait mais recouvert de feuilles et de livres. Sur certaines feuilles étaient dessinés des lieux inconnues. Il vit une large armoire remplie de vêtements. De loin, il reconnut la sac qu'elle avait à leur rencontre. Il pendait à une des portes. Il fouilla dedans et sortant des sortes de papiers dures et brillant. Il fut surpris en voyant des gens dessus. Ils étaient habiller de façon bizarre, et les femmes portés les mêmes vêtements que les garçons. Ro An était sur toute les photos montrant un sourire qu'elle n'avait plus. Sur la dernière, une femme plus âgé qu'elle la serrait contre elle. Elles se ressemblaient beaucoup, Akuma sut que c'était sa mère.

    Il reposa les images dans le sac. C'est alors qu'il entendit du bruit venant du seuil. Il se retourna et vit, le gamin, Tomoya.

    Celui ci avait un rouleau entre le mains et le regardait. C'est quand il releva les yeux qu'il vit Akuma.

    • Qu'est ce que tu fais ici? C'est interdit!!! Il n'y a que moi que Ro An autorise à venir!

    • Je ne fais que regarder, gamin.

    Tomoya jeta le rouleau sur le futon et se précipita les poings levés sur Akuma.

    • Il faut que tu partes!!!

    Akuma lui attrapa les mains.

    • Calme toi, gamin! Je ne veux pas te faire de mal.

    • Je ne veux pas!!! Je ne veux pas!!!

    • Qu'est ce que tu veux pas?

    • Que tu emmènes Ro An avec toi!!! Elle est à moi!!!

    Akuma leva Tomoya au niveau de ses yeux.

    • Je la connais depuis plus longtemps. Elle m'appartient.

    Il avait dit ça d'une voix glaciale. Tomoya en resta pétrifié. Akuma avait l'air de quelqu'un d'autre, quelqu'un de malfaisant.

    • Tu as vraiment un caractère pourri.

    En entendant la voix de Ro An, Akuma sous la surprise lâcha Tomoya qui tomba sur les fesses.

    Elle était là, il n'avait qu'à tendre le bras pour la touchée, mais c'est elle qui le toucha. Violemment. Elle lui donna un coup de poing dans l'estomac. Il se plia en deux.

    • Il ne faut jamais longtemps pour que tu révèles cette part de toi.

    • A qui la faute, d'après toi? Demanda t'il agenouillé devant elle.

    • Pas la mienne en tout cas. Je mettrais ton comportement plutôt sur ton éducation spartiate.

    Elle aida Tomoya à se relever.

    • En faite, j'étais venu vous dire que le repas était près.

  • Edo Chapitre 5

    Chapitre 5


    Il la regarda se laver dans le ruisseau. Le sang et l'encre se mêler dans l'eau . Elle commençait enfin à reprendre forme humaine.

    • Tu sais il y a 5 ans, je ne t'aurais jamais cru capable de ça.

    • J'étais jeune. Et je ne savait pas encore où était mes priorités.

    • Quand bien même tu as beaucoup changé.

    • Tu crois me connaître?

    • Disons jusqu'à un certain point. Mais je ne te savais pas aussi violente.

    • Avant je n'était pas comme ça .

    • C'est étrange.

    Elle se tourna furieuse contre lui.

    • Qu'est qui est étrange? Qu'est qui te fait croire que tu me connais? Pour moi tu ne resteras à jamais que celui qui m'a violée.


    SOUVENIRS 5 ANS PLUS TÔT

    • Où suis je?

    Il fait noir et la lune et si grosse.

    • Mais pourquoi je suis en forêt?

    Partout où je pose mes yeux il y a un arbre. Pourtant je ne peux pas être ici. Avant j'étais...j'étais...

    J'ai mon sac avec moi. Je l'aimes bien, je l'ai eu pour mon anniversaire il y a trois semaines. Il est en cuir marron. C'est ma mère qui me l'a offert.

    Ca ne sert à rien de ressasser, il faut que je rentre.

    • Qui es tu?

    Une voix quelqu'un a parler. Un homme. Un garçon.

    • Euh, on est où ici?

    • Chez moi.

    • T'habite dans une forêt?!

    • Tu te moques de moi?!

    • Pas du tout.

    Le garçon sort. Il est mince et il semble à peine plus âgé que moi. Il a des marques de coup sur le visage. Ses yeux sont durs.

    • On est où ici dans quel endroit?! Ce n'est pas chez moi!! Chez moi il faisait jour et j'étais....

    • Je ne comprends pas ce que tu demandes.

    Je me tait. Le silence. Le silence.

    • Arrête de faire ça, fit le garçon.

    Je le regarde sans comprendre. Il s'en rend compte et explique.

    • Tu te tire les cheveux avec un air de folle.

    • Je me calme. Je me calme.

    Je le répète comme une litanie.

    Soudain il bondit près de moi, me domine de sa taille. Il a d'étrange yeux bleu très clairs qui détonnent sur son visage. Il attrape une de mes mèches et l'éclaire sous la lune.

    • Tu as des cheveux d'une drôle de couleur et tes yeux...

    Soudain il me fait chuter.

    Je ne comprend pas pourquoi et je le regarde sottement. Je n'ai eu que 2 petits amis dans ma vie et aucuns n'est allés plus loin qu'un baiser sur les lèvres.

    Quand je me rends compte de ce qu'il veut faire il est trop tard. Je subi sans rien dire, trop surprise, la tête trop pleine. Mon sac en cuir collé contre moi. Bouclier dérisoire.


    RETOUR DANS LE PRESENT



    Après cette crise de fureur, elle c'est assoupi.

    Akuma la regarde sans rien dire. Il sait parfaitement qu'elle est dans son droit de le haïr.

    Lui c'était un gamin grandit trop vite. Élevé par une grand mère sorcière un peu folle.

    Rejetait par tout le monde. Par son père surtout qui l'accusa dans sa prime jeunesse de la mort de sa mère à sa naissance. Il eut le malheur de venir au monde avec une marque de naissance représentant le mot Shi ( mort/décès). On le nomma Akuma et tout le monde le détesta.

    Il plongea à cœur perdu dans les croyances populaires. Et se mit vraiment à voir les Yokai et autres créatures invisibles aux autres humains. Quand il eu une douzaine d'années sa grand mère mourût et il décida de vivre loin de tous. Dans cette forêt. Il y avait une très vieille légende auquel il croyait dur comme fer. Celle de la nymphe. Cette jeune fille qui vint des cieux et qu'il faut attraper avant qu'elle ne s'en aille. Il s'était dit dans sa tête de jeune garçon qu'elle était pour lui. Comme une promise attendant son heure. Il se l'était imaginer d'abord représentée comme une geisha puis son imagination s'était débrider. Quand il voyait le soleil, il s'était dit, sa chevelure aurait la même couleur et quand il voyait la lune, cette couleur irait parfaitement à ses yeux. Et quelques années plus tard, elle était apparut là. Dans son territoire. Conforme à tous ses espoirs.

    Perdu dans ses pensées, il s'endorma.

  • Chapitre 4 Edo

    Chapitre 4


    • Je ne peux pas t'accompagnais?

    • Non, c'est un endroit où je dois me rendre seule. Et fini ton petit-déjeuner. Etsuko sama te surveillera aujourd'hui.

    • Je me ferais un plaisir de te faire la lecture Tomo Chan!!

    Ro An se leva de table. Elle avait revétut un kimono Bleue foncé et avait caché ses cheveux dans un foulard.

    • Tu ne prends pas ton cheval?

    • Non, je vais y aller à pied.

    • N'oublie pas de lui apporter un cadeau.

    • Je sais parfaitement ce qui lui fait plaisir.

    Elle salua respectueusement Etsuko et Sei et tapota le crâne de Tomoya. Et elle sortit dans le jardin de derrière. Elle monta sur le ponto et sauta dans une barque. Là, elle fit la traverser du lac. Au bout d'une trentaines de minutes elle arriva sur les bord de la forêt. Elle remonta son kimono sauta dans l'eau et accrocha sa barque à une branche. Elle n'oublia pas le panier d'osier que quelqu'un avait laisser à son attention dans le fond de la barque certainement Sei Sama.

    Elle pénétra dans les profondeurs de la forêt. Elle n'avait jamais rendu souvent visite à Akuma mais elle savait où il habitait. Bientôt elle arriva près d'un ruisseau. Elle plongea dedans sans hésiter et se mit à retourner les pierres. Elle savait qu'Akuma adorait les écrevisses. C'était son péché mignon. Il serait plus apte à répondre après avoir mangé ses charmantes petites bêtes.

    Quand le panier se mit à grouiller de ses créatures, elle remit ses sandales et repartit.

    Elle arriva dans une clairière avec en son centre une petite maison faite de torchis. Elle frappa à l'entrée, n'ayant aucune réponse, elle poussa la porte et rentra à l'intérieur. La maison contenait une seule pièce ronde. Avec à son centre un petit rond pour faire le feu. Elle sortit la marmite pour la remplir d'eau et l'installa au dessus du feu. Elle ressortit coupé des branches bien feuillus et s'en servi comme balais. Elle nettoya l'intérieur, quand elle fut enfin satisfaite, elle s'asseya et regarda les écrevisses en train de bouillir.

    Elle ne l'entendit pas rentrer, de toute façon personne ne l'entendait jamais. C'est quand elle cessa de regarder la marmite et quelle tourna sa tête vers la gauche qu'elle le vit, assis, tranquillement regardant son intérieur d'un air impassible.

    • Akuma, tu es là!!!

    • Pas depuis longtemps. Je te remercie pour ça.

    • Ce n'est rien!!!

    • Je crois qu'elles sont cuites à point.

    Ro An se leva, prit des baguettes et se chargea de remplir un bol qu'elle tendit à Akuma. Celui ci projeta ses cheveux noir en arrière, remonta les manches de son kimono et attrapa le bol.

    Il commença à manger en faisant pleins de bruits.

    • Si je suis venu c'est pour savoir si tu avais des réponses.

    • Je me doutais bien que tu ne faisais pas ça par gentillesse.

    Il retira une carapace de sa bouche et la jeta dans le feu.

    • Mais sache qu'en ce moment j'entends plus parler de toi que de ce que tu recherches.

    • De moi?

    • Oui, le Démon au Kimono Noir.

    • Hum.

    • Sinon. Je pense avoir entendu quelque chose.

    • Par qui?

    • Une prostituée du quartier est. Elle vient d'une lointaine ville.

    • Je croyais que tu allais m'annoncer que c'était un esprit qui t'avais parler pas une prostituée.

    • Les esprits ont autres choses à faire mais c'est vrai, qu'ils sont gêner par toi. Ils te nomme Saki no Myou entre eux.

    • Ravie de savoir qu'ils me donne un surnom.

    Il lui lança un regard narquois au dessus du bol. Elle le regarda silencieusement, c'était la première personne après elle même, qui avait les yeux autre que brun. Ils étaient bleus clairs.

    • Alors est ce que tu veux y aller?

    • Où ça?

    • Dans le quartier des prostituées?

    • On peut y aller maintenant? Si tu veux, il n'est pas tard.

    Ils y arrivèrent assez tôt, un endroit de la forêt donner presque sur ce quartier et elle compris pourquoi Akuma y passer beaucoup de temps. Là bas toutes les femmes l'appelaient. Avec des mots doux, lui promettant mille choses agréables.

    Il tranchait de beaucoup avec les homme qui était là, d'abord il était jeune. Ro An savait qu'il n'avait pas 25 ans. Il était grand et avait un corps musculeux. Ses cheveux coupés court s'hérissaient légèrement sur la tête, son visage était anguleux et ses yeux y brillaient comme des étoiles. Sa peau à force de vivre dehors était brune. C'était un assez beau garçon pensa Ro an pour elle même, mais malheureusement avec un sale caractère.

    Il s'arrêta devant une femme et réclama Shoki. Celle ci lui déclara que Shoki était dans un coin du quartier réserver qu 'aux hommes ou aux prostituées. Sous entendus Ro An simple habitante ne pouvait s'y rendre.

    • Mais il faut à tout pris que je la voit.

    • Et bien, fit la prostituée après quelques secondes de réflexions, il va falloir qu'on vous déguise.

    • Je peux m'habiller en homme si vous voulez, répondit Ro An sautant sur l'occasion.

    La prostituée regarda sa poitrine et son corps avec de gros yeux.

    • Avec votre corps? ! Demanda t'elle, se serait un crime.

    Elle l'attrapa par la manche de son kimono et l'attira avec elle dans la maison.

    • Toi, tu reste ici, Akuma!

    La femme la poussa dans une pièce d'eau.

    • Enlevait moi vos vêtements, je vais vous habiller et vous maquillez comme une prostituée.

    • Auriez vous de l'encre?

    • De l'encre? Euh, oui. Attendait je vous ramène ça.

    Elle revint avec un flacon d'encre noir.

    • Pourriez vous attendre un peu dehors je vous appellerez quand j'aurais finis.

    • Fort bien, fit la prostituée en refermant la porte derrière elle.

    Dès qu'elle fermât la porte, Ro An dénoua son foulard , plongea la tête dans la bassine d'eau, essora ses cheveux dégoulinant et versa tout le contenu du flacon d'encre dans ses cheveux. Elle frotta bien partout ne laissant aucune mèches blonde. Elle se regarda dans un miroir. Ses cheveux était devenu noir corbeau.

    • Vous pouvez entrer.

    La prostituée entra et resta interdite en voyant les cheveux de Ro An.

    • Je n'ai jamais vue de cheveux aussi noir.

    Elle l'habilla d'un kimono qui laissait voir sa nuque. Elle lui blanchit le visage, lui noircit le tour des yeux et à l'aide d'un pinceau lui donna de magnifiques lèvres rouge. Se regardant dans le miroir, Ro An ne put se reconnaître. Elle ressemblait à une poupée.

    • Et bien, je crois que c'est près.

    Elle sortit la première dans la rue cachant Ro An des yeux d'Akuma.

    • Et voilà , fil t'elle en la lui dévoilant.

    Celui ci resta interdit comme les quelques hommes qui se trouvaient devant la maison à ce moment là.

    • Ca me va? Fit elle en se touchant l'énorme chignon.

    • Oui, c'est impressionnant. Un peu de maquillage te fait paraître autre.

    • Merci, maintenant allons trouvé cette Shoki.

    Après avoir remercier la prostitué il se mirent en route.

    • Tu ne peux pas marcher plus gracieusement?

    • Pourquoi?

    • Tu as beau être belle, tu n'es pas très gracieuse.

    • Je ne sais pas marcher avec des getas.

    • Tu veux t'accrocher à mon bras?

    Elle se mit à marcher doucement. Ils arrivèrent enfin là où se trouver Shoki.

    Akuma du parlementé pour rentrer dans la maison. Les hommes accueillir Ro An avec des sifflements. Akuma la tint serrer contre lui. Elle demanda où était Shoki à une autre prostituée celle ci les mena devant une porte. Elle la fit coulisser et désigna du doigt une femme au kimono rouge .

    Quand Ro An dépassa le seuil un homme referma la porte empêchant Akuma d'entrer à son tour. Cela Ro An ne le vit pas et s'approcha confiante de Shoki croyant qu'Akuma était derrière elle. Soudain un homme l'attrapa à bras le corps et le serra contre lui.

    • Lâche moi bourrin, fit elle en lui donnant un coup de coude en plein dans son nez. Il la lacha en tombant en arrière.

    • Petite coquine, tu te fais désirer, fit un autre en l'attrapant par derrière.

    Il coupa son obi d'un coup de couteau, le kimono s'entrouvrit. Il la poussa sur le sol et se fut la cohue. Un homme lui sauta dessus et la colla contre le sol. Tandis que deux autres lui tiraient sur le kimono. Ro An vit rouge, elle tendit la main vers un couteau accrocher à la ceinture d'un de ces attaquants. Elle trancha la gorge de celui qui était au dessus d'elle, son sang dégoulina sur son visage, elle le fit tomber sur le côté. Pour trois autres elle les éventra et les regarda mourir se tenant les intestins à pleines mains. Quand enfin, elle eut fini, elle était rouge de la tête au pieds. De vivant il ne restait qu'elle et Shoki. Celle ci s'était caché derrière un paravent et la regarda arrivé pleine de terreur.

    • Toi, tu es Shoki.

    • Oui.

    • Avant d'être dans cette ville où habitais tu?

    • Je viens de la lointaine ville d'Obihiro dans l'Hokkaido.

    • As tu déjà entendue parler d'un collier? Il est fait de jade et de pierres rouges. Il est fait de millliers de petits cercles.

    • Euh, oui. Je l'ai déjà vue... Sur une image. C'est le collier sacré de la Prêtresse.

    • Merci.

    Ro An se releva et ouvrit la porte. Akuma était toujours en pleine discussion avec le gardien de la porte. En entendant la porte s'ouvrir derrière lui, celui ci se retourna et se retrouva la gorge déchiqueté.

    • Et bien, fit Akuma en voyant Ro An sortir pleine de sang, on dirait que tu t'es bien amusé.

    • Légitime défense. Partons , j'ai eu la réponse à ma question.