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Edo - Page 6

  • Traduction

    Traduction des mots japonais pour l'histoire Edo:


    Le Kamishimo: est un vêtement traditionnel et cérémonial porté par les samouraïs japonais partir de l'époque Kamakura jusqu'à l'époque Edo.

    Gaijin: étranger

    Ônsen: Source d'eau chaude

    Akuma: démon / diable / Satan / mauvais esprit

    In'ki: sombre / obscure / mélancolique

    Shinaï: sabre

    In'ki no Shinaï: Le sabre de l'obscurité

  • Chapitre 3 Edo

    Chapitre 3


    Ils partirent tôt, le soleil se levait à peine. Tomoya le regardait les yeux plissaient. Il était étonné par les couleurs orange et rose qui se déployaient à l'horizon.

    Ils dépassèrent quelques fermes abandonnés, certaines avaient été brulés. Ils arrivèrent bientôt sur une large route bordé de champs.

    Quelque fois ils croisés des mendiants qui tendaient la main vers eux mais qui s'écartaient bien vite en voyant Ro-Kun.

    Tous les soirs, ils s'arrêtaient dans un lieu reculé loin de toutes habitations et repartaient le matin. Tomoya qui ne savait pas compté ne sus pas combien de jours étaient passé avant que Ro-Kun, ne s'engage dans une immense ville. Tomoya ne savait pas où regarder. Il y avait tellement de magasins, de bâtiments,... Et ils s'enfonçaient de plus en plus profondément dans les rues.

    • Où sommes nous?

    • A Hiroshima. Nous allons chez mon Maître.

    Ils arrivèrent bientôt devant un immense portail. Ro-Kun sauta du cheval poussa une des portes et tira par la bride le cheval.

    La maison que Tomoya découvrit le laissa émerveillé. Elle ressemblait à un palais. La façade était caché par de grands cerisiers en fleurs.

    Ro-Kun le fit descendre du cheval. Il resta là au milieu du chemin subjugué.

    La porte d'entrée s'ouvrit avec fracas et une femme habillait d'un long kimono descendit l'escalier les bras grand ouvert. Elle les referma autour de Ro-Kun et l'embrassa sur les joues avec frénésie. Tomoya fut étonné qu'une dame qui semblait si élégante et appartenant certainement à la haute société fit si peu de manières et que surtout elle n'eut pas peur de l'aspect de Ro-Kun.

    • Ro An, tu es enfin rentrer!!!

    • Etsuko Sama!

    Ro An la serra contre son coeur. Puis elle la tint du bout des bras pour admirer son kimono.

    • Comment va Sei Sama?

    • Il va très bien. Il est au fond dans le jardin. Je t'ai vu depuis le salon.

    Etsuko regarda au dessus de l'épaule de Ro An.

    • Mais, tu as un nouveau compagnon?

    Ro An s'écarta d'elle et fit signe à Tomoya d'approcher.

    • Il s'appelle Tomoya, je l'ai trouvé dans un village à l'ouest.

    • Et bien bonjour Tomoya, je suis la Maîtresse de cette maison. Tu peux me considérer comme la mère de Ro An.

    Tomoya baissa la tête en guise de salut.

    • Il est timide, expliqua Ro An, c'est la première fois qu'il voit une aussi belle maison.

    • Je vais dire aux servantes de préparer vos chambres.

    • Et bien, je vais aller saluer Sei Sama.

    Etsuko rentra dans la maison tandis que Ro An et Tomoya firent le tour de la maison.

    Quand ils arrivèrent de l'autre côté Tomoya fut étonné de voir un lac avec un long ponton élégant. Au bout du ponton, était construit une petite maison couverte de fleurs. Un endroit enchanteur.

    Ils allaient montés sur le ponton quand Ro An baissa la tête. Tomoya ouvrit grand les yeux pour regarder l'homme qui se tenait devant eux. Il était très grand, ses cheveux maintenu en tresse était gris et son visage sérieux était couvert de quelques cicatrices. Il garda cet aspect respectueux quelques instants avant de se mettre à sourire.

    • Ro An. Je suis si heureux de te voir.

    Il posa une main sur l'épaule de Ro An et serra fort. C'était son geste de bienvenue, qu'il ne réservait qu'aux êtres chers.

    Ro An détacha son sabre et le tint de travers sur la paume de ces deux mains.

    • Sensei, je vous rends In'ki no Shinai.

    • Il t'as bien servi?

    • Il m'a servi sans faillir.

    Il le lui prit et le coinça dans sa ceinture.

    Ro An se releva. D'un geste de la main, il lui désigna la petite maison.

    • Allons boire un thé.

    Tomoya s'asseya au bord du ponton, laissant pendre ses jambes. Il vit de gros poissons rouges sous la surfaces.

    • Ne tombes pas dedans, petit. L'eau est profonde.

    • Il s'appelle Tomoya.

    • C'est un jolie nom.

    Une jeune servante leur servit le thé et s'écarta. Elle lançait des regards apeurés en direction de Ro An. Le maître le remarqua.

    • Chisato, tu peux retourner en cuisine.

    La jeune fille s'inclina et s'éloigna à grands pas.

    Ro An joua avec sa tasse, faisant tourner le thé.

    • Vous n'avez entendu aucune rumeur? Fini t'elle par demandait.

    • Pas depuis 6 mois.

    • Au cours de ce voyage je n'ai eu aucun indice.

    Il posa sa tasse en entendant ces paroles chargés de tristesse.

    • Des fois je me dis, que tout cela n'est qu'un rêve.

    • Ro An. Depuis quand es tu ici?

    • J'ai 21 ans. Cela va faire 5 ans.

    • Tu n'as pas encore fouiller tout le Japon.

    • Non, je n'ai pas encore fait les iles. Mais ça devient de plus en plus difficile avec la loi sur les étrangers.

    • Tant que tu es ainsi. Ils ne sauront pas.

    Le maitre soupira.

    • Je dois avouer une faute. Depuis toutes ces années je souhaite que tu reste avec nous.

    • Ce n'est pas une faute. Ce n'est qu'un souhait.

    • Akuma ne dirait pas la même chose.

    Ro An sursauta en entendant ce nom.

    • Il me dit sans cesse que les souhaits influences l'avenir des gens.

    • Je ne le savait pas aussi sage, fit Ro An d'une voix aigre.

    • Tu ne l'apprécies toujours pas, remarqua Sei avec un sourire.

    • Dis on qu'il se croit au dessus de la loi des hommes. Comment va t'il d'ailleurs?

    • Bien, pour ce que j'en sais. Toujours dans sa forêt.

    • Hum, je lui rendrais visite demain.

    • Comme tu veux Ro An.

    Quand le soir arriva et qu'ils eurent dîner, un délicieux repas qui impressionna Tomoya. Une servante les mena à leur chambre respective. Mais arrivé au seuil de sa chambre Tomoya ne voulut pas quitter Ro An.

    • Ce n'est pas grave, il dormira avec moi.

    La servante les laissa seuls à l'entrée d'un couloir et repartit.

    • Pourquoi elle ne nous suis pas?

    • A partir d'ici, ce côté de la maison est interdite aux domestiques.

    Ils arrivèrent devant une porte laqué de rouge. Ro An l'ouvrit et poussa la porte en grand. La chandelle éclaira une immense pièce rempli de fouillis.

    • Reste là je vais allumer.

    Elle alluma une multitudes de bougies et Tomoya put voir la chambre dans son ensemble. Un futon trônait au milieu entourait par 3 tables appuyaient contre les murs. Sinon le sol et les murs étaient couverts de cartes, livres et des babioles.

    • Il y a une salle d'eau de ce côté, fit elle en montrant une porte.

    Il la vit retirer ses vêtements et libérer ses cheveux d'or. Elle se vêtit d'un kimono de femme qui dans la lueur de la bougie lui sembla clair. Elle le déshabilla à son tour et le poussa dans la pièce d'eau, la, elle le frotta et le rhabilla. Elle le fit se coucher dans le futon. Près de sa tête, il y avait une pile de livres. Il fut très impressionner que Ro An ai lut autant de livres. Elle remarqua son regard et sourit.

    • Si tu veux je t'apprendrais à lire et à écrire.

    • Oui, je veux!

    Il vit soudain quelque chose de curieux. Il tira dessus. C'était froid, petit, rectangulaire. Une longue ficelle blanche en échapper.

    • Qu'est ce que c'est, demanda t'il en ouvrant la paume.

    Elle cueillit l'objet dans sa main et enroula la ficelle autour.

    • Quelque chose de mon ancienne vie.

    Elle ne lui dit pas plus et se coucha à ses côtés.

     

  • chapitre 2 EDO

     

    Chapitre 2

     

    Le gamin se réveilla. Il ne savait pas très bien où il était. C'est quand il vit les manches de kimono noir autour de lui et deux mains fines tenant la bride qu'il se rendit compte que le Démon l'avait vraiment emporté avec lui.

    Il laissa échapper un sanglot.

    • Ca y est tu es réveiller.

    L'homme parlait d'une voix douce et calme. Il avait un timbre rassurant.

    Le gamin tourna la tête vers son visage. Il ne vit rien car il était toujours caché par la capuche.

    Il regarda autour de lui, il commençait à faire sombre et vit que la lune commençait à se lever.

    • Nous sommes dans la région des eaux chaudes. On va y passer la nuit. Comme ça on pourra prendre un bain.

    • Nous allons en Enfer?

    Le Démon laissa échapper un rire.

    • Pourquoi en Enfer?

    • Vous n'étes pas un démon?

    • Pas plus que toi.

    Il fit avancer la cheval dans un taillis.

    Ils s'arrêtent au bord d'un point d'eau d'où se dégager des volutes des vapeurs.

    • Qu'est ce que c'est?

    • Un Ônsen. Tu n'en a jamais vu? Pourtant c'est pas loin de ton village.


    Il fit descendre le gamin et descendit à son tour.

    Le mioche s'approcha du point d'eau et mit son orteil dedans il sursauta en sentant la chaleur.

    • Tu vas te déshabiller et te laver.

    • Me laver?

    • Oui, tu en as bien besoin. Pendant ce temps je prépare notre repas.

    20 minutes plus tard, le gamin barbotait dans l'eau.

    Deux lapins étaient en train de cuire au dessus du feu.

    Assis près du feu, Kimono Noir, était en train de le regarder.

    • Eh, gamin?! Tu es sûr que tu t'es bien lavé?! Je ne veux pas dire mais d'ici je vois que tu encore noir de crasse.

    • Si regarde.

    Le gamin mit la tête sous l'eau revint à la surface.

    Poussant un soupir, Kimono Noir, se leva et pénétra dans l'eau tout habiller. Quand il fut assez proche du gamin, il l'attrapa et se mit à le frictionner avec un morceau de tissus.

    Le gamin sembla surpris en voyant sa couleur de peau changer.

    • Bon, c'est bon.

    Ils revinrent sur la berge. Il tendit au gamin un grand tissus gris sec.

    • Met ça. Je laverais tes vêtements plus tard.

    Le gamin mangea de bon coeur. Il n'avait jamais était si bien nourri.

    Après dîner il sentit ses paupières se fermaient toutes seules.

    • En faite, gamin. Quel est ton nom?

    Surpris il se réveilla un petit peu.

    • Je n'en ai pas.

    • Pourtant les villageois m'ont dis que tu avais eu des parents plus jeune.

    • Oui, mais j'ai oublié.

    • Uhm... Et bien moi, je vais te nommer Tomoya.

    • Tomoya?

    • Oui, si ça te plait.

    Emu il inclina la tête. Il sentit des larmes lui montaient aux yeux. Jamais personne n'avait était aussi gentil avec lui. Soudain, il fut heureux que cet homme étrange l'est emmené avec lui.

    Voyant qu'il avait envie de dormir, l'homme lui fit une bonne couche.

    Dans la nuit, il entendit un bruit qui le réveilla. Il ouvrit grand les yeux. La lune était haut dans le ciel, elle éclairait leur campement révélant tout avec netteté. Il vit que la couche à côté de lui était vide.

    Désemparé il se leva.

    Il entendit encore le bruit. Ca venait du point d'eau chaude.

    Il s'approcha. C'est alors qu'il le vit. Une personne. On aurait dit une personne céleste. Elle avait de longs cheveux d'un blond roux qui lui descendait jusqu'aux fesses. Elle avait une peau très blanche.

    Elle se retourna d'un coup vers lui. Il eu peur que cette vision ne s'échappe et tendit la main vers elle.

    • Tomoya?!

    Surpris il regarda la femme. Celle ci s'approcha à grands pas projetant des gerbes d'eau vers lui. Elle sortit de l'eau et s'entoura dans une serviette.

    • Je croyais que tu dormais.

    • Euh...

    • C'est moi.

    Elle s'agenouilla devant lui.

    Il reconnut la voix. C'était la voix de Kimono noir.

    • Tu es une fille, s'étrangla t'il.

    • Oui.

    Elle lui fit un grand sourire. Il vit qu'elle avait de grands yeux gris. C'était le première fois qu'il voyait des yeux d'une autre couleur que brun.

    • Tu es une étrangère?!

    • Une française pour être plus précise.

    • Mais que fais tu ici?!

    • Disons que je recherche quelque chose de très important.

    Il la regarda se relever avec grâce.

    • Tu n'as pas peur?

    • Non. Je suis forte pour une femme. Mais …

    Elle pointa son doigt vers lui.

    • ...Tout cela doit rester secret. Dans trois jours nous serons assez proche de Hiroshima nous rendrons visite à mon Maître.

    • Ton Maître.

    Elle hocha la tête et commença à s'habiller. Il vit qu'elle serrait sa poitrine avec de longues bandes de tissus. Il la regarda faire sans dire un mot quand elle finit de s'habiller, il se sentit triste en se rendant compte qu'il ne restait aucune part d'elle. Mais il se rendit compte qu'à part lui personne ne savait que ces vêtements cachaient un corps si beau.

    • En faite, comment t'appelles tu?

    • Mon nom français est Lou Anne. En japonais c'est Ro An.

    • Ro An.

    • Quand je suis habillait ainsi appelle moi Ro-Kun.