Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Edo - Page 4

  • Chapitre 9 EDO

     

    Chapitre 9


    Quand elle se reveilla, elle ne savait plus où elle était. Elle porta la main à sa tempe qu'elle avait douloureuse. Elle découvrit qu'elle n'avait plus ses bandelettes.

    • Saleté de ….

    Elle se jeta hors d'un immense futon pourpre, il avait des dimensions gigantesques. Il n'y avait aucun décors dans la pièce et les murs étaient des panneaux de papiers. Elle se jeta en travers un, le déchirant par le milieu et atterri devant un immense couloir en bois. Il n'y avait personne. Elle couru au bout du couloir. De chaque côtés des murs de papier, elle entendait des rires et des chants ainsi que des discussions sérieuses mais elle courait trop vite pour n'en entendre que des bribes. Elle vit le ciel, enfin, et elle se retrouva sur un immense balcon. Elle vit alors où elle était. C'était un palais. Immense.

    • Jeune femme, je suis heureux de voir que tu as pu trouver facilement la sortie.

    • Toi!!!

    Reconnaissant la voix de Kinaki, elle se retourna furieuse.

    Il était seul mais habiller d'une manière si luxuriante. Il ressemblait à un prince.

    • Où as tu mis mon sabre?!

    • Tu n'en a plus besoin.

    • Comment ça?!

    • J'ai décidé après t'avoir vue que tu allais être ma sixième concubine.

    • Quoi?!!! Mais tu délires mon pauvre!!!! On est sensé être ennemis!!!

    • Je ne peux me battre contre toi.

    Il s'approcha d'elle, lui attrapa une mèche et l'embrassa.

    • Je suis tombé sous ton charme.

    • Lâche moi et arrête ton délire.

    • Depuis tout à l'heure tu prononces de bien étranges mots.

    • Il faut que je partes.

    • Tu vas sortir habillé ainsi?

    C'est alors qu'elle remarqua la tenue dans laquelle elle était. Un kimono de soie rose pâle avec des motifs en fils d'or.

    • Aaaarggg!!! Rends moi mes vêtements!!!

    • Ils ne sied pas à ta beauté.

    • Je me fiche qu'ils ne m'aillent pas!!!! De toute façon je refuse de devenir ta concubine.

    • Je vois tu ne sais pas qui je suis.

    • Kinaki sama???

    • Je suis le frère cadet de l'Empereur. Le Daimyo de cette région. Je m'appelle Tokugawa Kinaki.

    • Mais t'es prince alors!!!!

    • Et je désire faire de toi ma concubine.

    • Euh, tu te souviens de la loi que ton frère a instauré? Tu sais celle sur les étrangers?

    • Tu resteras enfermée dans ce palais il n'y a pas de problème.

    • Quoi ?! Mais ça va pas!!!!

    • C'est un honneur que....

    • Ki-kun!!!!!

    En entendant ce mot Kinaki ce pétrifia. Ro An se retourna pour voir qui interpellé ainsi un daimyo. C'est alors qu'elle reconnut Akuma.

    • Akuma!!!! Mais que fais tu là?!

    • En se réveillant on a entendu du remue ménage venant du centre du village. J'ai juste eu le temps de voir cette andouille t'enlevais sur son cheval.

    • Cette andouille?!

    • C'est un grand charmeur. Et il profite beaucoup de son rang.

    Akuma tapota l'épaule de Kinaki. Ro An était sidérée par temps de familiarité.

    • Vous vous connaissez??

    kinaki sembla enfin se réveiller.

    • Tu es venu en visite Akuma?

    • Non, je suis juste son compagnon de voyage. Son père adoptif me la confier.

    • En tout cas je suis heureux de voir que tu vas bien.

    • Ça peut aller mais ça irait beaucoup mieux quand je serai loin d'ici.

    • Voyons Akuma. Tu ne peux partir sans voir Mère.

    • Vous êtes frères?! S'écria Ro An.

    • Pas du tout, firent ils en même temps. C'est mon oncle/c'est mon neveu.

    Kinaki s'éloigna.

    • Il vaut mieux que vous alliez dans la chambre pour le moment. Ce sera plus sûr.

  • Chapitre 8 EDO

     

    Chapitre 8


    Les deux sœurs la regardèrent.

    • Je n'ai pas compris ce mot.

    • Moi non plus.

    • Ce n'est rien. Je m'appelle Ro An.

    Les soeurs se regardèrent.

    • Tu es étrange, déclarèrent t'elles.

    Mais elles se présentèrent quand même.

    • Moi je suis Hanako.

    • Moi je suis Hamako.

    Hanako avait de longs cheveux alors que ceux de sa soeur était coupé court. Ro An remarqua aussi qu'Hamako et Hanako étaient relier par l'omoplate gauche.

    Ro An les aida à traverser le champ boueux. Elle remarqua que Hamako ne pouvait se servir de son bras gauche, il pendait le long de son corps comme un membre mort. Quand elles arrivèrent enfin sur le chemin, elles étaient couvertes de boue. Ro An remarqua que Tomoya et Akuma leur firent un accueil plutôt froid.

    • Qu'est ce qui se passe?

    • Qu'est ce que c'est? Demanda Tomoya en montrant les soeurs du doigt.

    • Des soeurs siamoises.

    • Encore c'est étrange mot, firent les deux soeurs.

    Ro An retira sa cape et la secoua pour enlever la boue.

    • Comment vous nommes t'on?

    • On ne nous adresse pas la parole. Les gens ont peur de nous.

    • Ces êtres sont ils courant à ton époque Ro An? Demanda Akuma.

    Ro An fit une grimace de mécontentement.

    • C'est des êtres humains. Mais pour répondre à ta question. Il arrive qu'une mère accouche de siamois. Souvent les médecins les opères à la naissance. Pour les séparés.

    • Les séparés?! S'écrièrent les soeurs.

    Elles avaient l'air horrifiées.

    • Cela ne vous arrivera pas. C'est impossible ici.

    Après avoir bien observé sa cape, elle l'étala sur son cheval.

    • Bien, il faut à tout pris trouver un lieu où dormir. Vous venez avec nous?

    Akuma l'attrapa par le bras.

    • Tu veux qu'elles viennent avec nous? On va attirer l'attention?!

    • Je l'attirai déjà toute seule. De toute façon, elles ont l'air perdu. D'ailleurs où allez vous ?

    • Loin.

    • N'importe où.

    • Et bien vous n'avez qu'à venir avec nous. Nous allons à Hokkaido.

    • C'est loin!!!! Nous acceptons avec plaisir.

    Ro An leur présenta son cheval.

    • Vous n'aurez pas de problème à le monter?

    • Non.

    Hamako attrapa la bride avec sa main droite, elle se pencha en avant, Hanako leva les jambes attrapa la croupe du cheval entre ses cuisses et elles se redressèrent toutes les deux installer sur le cheval. Dos contre dos.

    • Et bien, on voit que vous avez l'habitude.

    • Nous montons ainsi depuis notre enfance.

    • C'est pratique, vous pouvez voir qui arrive par derrière, fit Akuma.

    • Et nous, nous montons avec toi Akuma!!!

    Ils arrivèrent ainsi au milieu de la nuit dans un petit village. La plupart des maisons étaient vide sauf quelques unes qui entourait la place du village.

    • Nous avons qu'à nous arrêté et dormir dans celle ci. Elle semble encore en bonne état.

    • C'est bizarre nous traversons beaucoup de villages abandonnés.

    • C'est à cause des guerres, des famines ou des maladies. Les gens meurent et personnes ne revient.

    La maison n'avait qu'un pièce. Le toit avait quelques trous. Tout était couvert de poussière et de feuilles mortes. Ils nettoyèrent le sol et se couchèrent.

    Quand Ro An se réveilla le lendemain matin, la pluie tombé toujours. Elle entendait les autres qui étaient encore dans leur sommeil. En se levant, elle vit des gouttes qui tombaient du plafond atterrirent dans les cheveux d'Akuma. Ça n'avait pas l'air de beaucoup le gêner.

    Elle poussa la toile de jute qui servait de porte et sortie dehors. Elle vit quelques villageois qui allaient aux champs. Ils lui lançaient de bref regard.

    • Excusez moi!!!

    Elle s'avança vers leur groupe. Personne ne l'attendit sauf un homme. Quand elle fut assez près, elle remarqua qu'il était à peine plus âgé qu'elle.

    • Sauriez vous où je peux acheter de la nourriture?

    • Oui. Il y a un petit marché plus loin. Ma sœur y vends un peu de légumes. Vous n'avez qu'à aller au centre du village.

    Après l'avoir remercié, elle partit pour le marché.

    Il n'y avait peu d'étal. Mais elle fut stupéfaite par le nombre de gens qui venaient acheté.

    Elle s'approcha de l'étal de légumes.

    Une jeune fille l'accueillit avec un grand sourire.

    • Il y a beaucoup de gens pour un si petit village.

    • Au non, la plupart viennent des villages au alentour. La rivière a inondé leur champs et tout à pourri. Vous prendrez quelque chose?

    Après avoir acheté quelques légumes, Ro An décida de continuer à faire le tour du marché. Elle arrivé vers l'étal de tissus quand la foule émit une grande clameur. Une petite troupe de 4 soldats venaient de pénétrés la place.

    • Kinaki sama!!!

    • Kinaki sama!!!

    Les gens s'inclinèrent devant un impressionnant cheval blanc. Celui qui le monté n'avait pas l'apparence d'un soldat. Il porté au contraire un kimono foncé. Il avait, pour un homme de long cheveux qui le couvrait comme une cape. Son apparence était tellement impressionnante que Ro An ne put le quitter des yeux. Son visage exprimer une telle bienveillance.

    C'est alors qu'il posa les yeux sur elle. Son visage s'assombrit. Il fit un geste de la main au soldat le plus près de lui. Le soldat acquiesça et s'approcha de Ro An.

    • Qui es tu? C'est la première fois que l'on vous voit dans la région.

    • Je ne fais que traverser la région. Je dois me rendre pour affaire à l'ouest du pays.

    • Avez vous un sceau....

    • Non, je ne travaille pas pour quelqu'un.

    • Pouvez vous retirez votre cape, pour qu'on puisse voir votre visage?

    Ro An se contenta de glisser la cape sur ses épaules.

    Les gens eurent un sursaut de surprise en voyant sa tête couverte de bandelettes.

    • J'ai une grave blessure au visage.

    • Depuis quelques temps ils nous parvient des rumeurs de l'est. Un assassin portant le même déguisement que vous. Il a tué des soldats de l'empereur.

    Le reste des soldats se rapprochèrent d'elle.

    • Vous comprenez qu'on doit vous mettre au arrêt.

    • Je suis désolée, mais j'ai quelque chose d'urgent à faire et je n'ai pas de temps à perdre.

    Ro An lança ses légumes au visage du premier soldat, il recula d'un pas. Tous avez leur sabre à la main. Les villageois s'éparpillèrent.

    Heureusement pour elle, Ro An avait repris In'ki no Shinai à Sei sama. D'un mouvement souple, elle le retira de sa ceinture, d'un même mouvement, elle trancha la main d'un des soldats. C'est alors que Kinaki sama entra dans le cercle.

    • Reculer, fit il aux soldats.

    Il sortit une épée de son étui. La lame était longue et brillante. La poignée était couleur de sang.

    • Je te présente Ryuuketsu. C'est un sabre légendaire.

    • Légendaire?

    • Il aurait plus de 1000 ans et aurait appartenu au premier Empereur.

    • Tu as raison c'est certainement une légende!

    • Insolent!! s'écrièrent les soldats.

    Kinaki se contenta de sourire. Il bougea soudainement et la toucha à l'épaule, elle contra la lame avant qu'il n'est le temps de l'enfoncé.

    • Tu es rapide.

    • D'habitude rien qu'avec ce premier coup, j'arrive à tuer mon adversaire. Tu es doué.

    • J'ai eu un très bon maître.

    Il fit un autre mouvement rapide et du côté plat de la lame il lui tapa sur la main qui tenait le sabre. Elle lâcha celui ci. Il tomba sur le sol à la portée d'un soldat. Le soldat se baissa pour le ramasser.

    • N'y touche pas, s'écria Kinaki.

    Trop tard, le soldat poussa un cri et lâcha la poignée. La paume de sa main était brûlé.

    • Je m'en doutais!!

    Ro An ramassa son sabre sans difficulté.

    • Ce sabre c'est In'ki no Shinai!!! Le sabre maudit!!!

    • Exact. Ne me dit pas que tu as appris chaque légende du pays?!

    • Ne te moques pas de moi!!! C'est un sabre maudit qui a sa volonté propre! La légende dit qu'il est habité par un démon sanguinaire...Et qu'il n'accepte comme Maître que ceux qui accepte une part des ténèbres en eux. Que lui a tu promis pour que tu puisses le tenir à la main?

    • De tuer, tout ceux qui combat contre moi.

    En disant cela, elle se retourna, planta l'épée dans le coeur d'un soldat, trancha la gorge d'un autre. Les deux derniers s'éloignèrent en levant leur sabre.

    Elle entendit un déplacement d'air dans son dos, elle se baissa la lame de Ryuuketsu au lieu de lui trancher la tête, coupa un morceau de bandelette. Le reste se défit, tombant sur son visage. Ses cheveux s'en échappèrent avec grâce.

    Elle regarda Kinaki.

    • Une femme?

    Il repris ses esprits et l'assomma avant qu'elle ne se fut complètement relever.

     

  • Chapitre 7 EDO

    Chapitre 7


    • A peine arriver et tu repars déjà, murmura avec les larmes aux yeux Itsuko.

    Elle les essuya discrètement avec la manche de son kimono de soie.

    • Mais je reviens à chaque fois.

    • Cette fois, ce sera plus long que d'habitude. Tu as assez d'argent?

    • Oui, Sei Sama m'a donné une bourse pleine.

    Elle attrapa Itsuko et la serra contre elle. Akuma était déjà sur un cheval, un étalon noir et la regardait. Elle lâcha Itsuko et monta à son tour sur son cheval. Tomoya tenait déjà la bride.

    Il était un peu triste du retour de Kimono Noir mais il ne fit aucune remarque. Le jour d'avant il avait fait une crise en entendant Ro An lui dire de rester ici. Elle avait cédé au milieu de la nuit. Maintenant il faisait tout pour qu'elle ne revienne pas sur sa parole.

    Ils partirent au trot et quand ils sortirent de la ville, ils s'éloignèrent au galop.

    La saison de la pluie avait commencé depuis une semaine et les chemins étaient détrempés. Tomoya s'essuyait sans cesse le visage, il avaient les mains glacés à cause de l'effet du vent et de l'eau. Partout où il posé son regard il y avait de la boue et le ciel était d'un gris maussade. Ro An ne lui avait pas parlé depuis le matin même après qu'ils eussent quitté la petite maison abandonné où ils avaient passé la nuit. Et maintenant, le crépuscule approché à grand pas et Tomoya ne voyait rien de correct où dormir. Akuma les devançait de quelques mètres, on ne voyait de lui que sa cape ruisselante. Soudain, Ro An fit ralentir l'allure de son cheval. Elle siffla pour prévenir Akuma. Celui fit changer de cap à son cheval d'une telle manière que Tomoya cru qu'il allait se renverser. Mais il se rétablissa comme si de rien n'était et les rejoignit.

    • Que ce passe t'il?

    • J'ai cru voir une ombre sur la gauche.

    Effrayé Tomoya jeta un coup d'œil vers la direction dite.

    • Vers ce bosquet.

    • Il commence à faire nuit. Peut être est ce l'ombre d'un arbre. Ou un animal.

    • Ou un être humain.

    Le cheval éternua en secouant la tête.

    • Si c'est un homme, il est fou de se balader sous cette pluie et dans cette boue.

    • Tu ne sens rien d'étrange?

    • Aucun esprit....

    • C'est....LA ENCORE!!!!

    • Moi aussi j'ai vue quelque chose, s'exclama Tomoya.

    • J'y vais.

    • Attends!!

    Ro An attrapa sa bride.

    • Tu fais quoi si c'est un brigand? Ou un soldat?

    • Pendant que tu fais des suppositions, il se fait la malle! Attrape!!

    Elle lui jeta au travers de la selle Tomoya. Et lança son cheval au galop vers la chose suspecte. Elle entendit les garçons protestés mais elle continua sa route. Enfin elle eu du mal car dès que le cheval quitta le sol rocailleux de la route pour se jeter dans le champs boueux, il paniqua. Ses pattes avant s'enfoncèrent d'une trentaine de cm. Tant bien que mal, Ro An arriva près des arbres. Elle sauta au sol, le cheval l'a quitta pour revenir sur la route. Il faisait noir sous les arbres mais elle vit une forme bouger très doucement. CA se déplaçait dans sa direction, mais les contours de la chose étaient étranges comme si...On la frappa. Elle reçut le coup en plein dans la mâchoire. Portant une main à sa lèvre, elle dégaina son épée. Elle entendit, plus qu'elle ne vit la chose l'attaquait. Cette fois un coup dans le ventre, suivit par un autre dans la poitrine. Instinctivement, elle attrapa ce qui l'a frappé. Un pied. Elle tira dessus pour faire tombé la personne. Elle entendit une plainte mais on continua à la rouler de coup. Elle entendait par derrière elle les cris de Tomoya et d'Akuma.

    On lui donna un coup de poing, elle lâcha le pied, attrapa la main et fit basculer l'attaquant au dessus d'elle. Elle fut surprise par le poids, tomba à genoux. La personne tomba devant elle à quelques centimètres de son visage et là, elle, le vit.

    C'était une jeune femme couverte de boue. Elle avait de longs cheveux noir et lisse qui lui cachait la moitié de son visage. Elle essayait de se relever en s'agrippant aux herbes alentour. Ses yeux fixaient Ro An. Il était rempli de peur. Ro An compris. Elle retira sa capuche et défit juste assez de bandages pour que l'autre puisse voir son visage.

    • N'ayez pas peur, je suis une femme.

    L'autre se calma mais elle essayait toujours de se redresser.

    • Je vous ai blessée?

    • Non.

    • Vous voulez que je vous aide?

    • Non.

    • Accepte Hanako, ce n'est pas toi qui mange la boue.

    Surprise Ro An attrapa la main tendue et tira. Elle ne releva qu'un corps mais ce fut deux femmes qui se tenaient devant elle. C'est alors qu'elle compris.

    • Vous êtes siamoises.